18 projets retenus au Hacking health camp de Strasbourg
18 projets ont été retenus à l'issue du Hacking health camp de Strasbourg. Les grands groupes participants y ont trouvé leur compte, à l'image d'Alcatel-Lucent Entreprises.
Didier Bonnet
La quatrième édition du Hacking health camp de Strasbourg, qui s’est tenu du 17 au 19 mars, a connu le même succès que l'édition 2016, avec plusieurs centaines de participants, une cinquantaine de projets présentés et 18 retenus à l'issue du marathon de deux jours et deux nuits. Cet événement confirme son rang de plus important du genre en Europe.
La formule a été enrichie cette année avec un nombre accru de conférences, débats, ateliers techniques et la présence de coachs permettant aux participants d’améliorer leur prise de parole en public, la présentation des projets, les aspects juridiques, etc. Des grands groupes ont participé au hackathon et ont joué le jeu de cette mise en compétition très formatée. L’un d’entre eux avoue avoir été surpris par l’implication de son équipe, qui a réalisé des prodiges en très peu de temps, ce qui interpelle en termes de management.
"Participer au hackathon n’est pas anodin. D’abord parce que l’objectif est bien de développer des solutions débouchant sur de vrais usages. Ensuite, parce que l’on parvient à réaliser des choses incroyables en un minimum de temps", confirme Emmanuel Helbert, responsable de l’innovation chez Alcatel Lucent entreprises (ALE). Ce groupe, spécialisé dans le cloud, notamment dans le secteur médical, n’était qu’observateur en 2016 et a franchi le pas, avec deux équipes.
Des innovations directement utiles
"Nous avons été frappés par la facilité avec laquelle des compétences externes se sont greffées à notre projet. Graphistes, coachs, un développeur dont le projet n’a pas été retenu initialement, etc. ont participé à notre projet avec enthousiasme. C’est un contexte idéal pour accélérer l’innovation, avec un temps très limité et la concurrence des autres équipes", estime Nicole Hill, responsable du secteur santé chez ALE. Un atout du hackathon réside également dans la possibilité de faire travailler ensemble ingénieurs et médecins, pour ne jamais oublier que le projet doit déboucher sur un usage profitable aux praticiens et bien entendu, au patient.
"ALE a présenté un projet d’appli permettant une meilleure préparation des patients à une opération en ambulatoire, de façon à réduire le taux de complications ultérieures, ainsi qu’un réseau social collaboratif rénovant le fonctionnement du service gynécologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg", résume Carole Delarbre, directrice marketing santé.
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