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2015, l’année où Huawei est devenu une marque globale
En 2015, l’équipement télécom chinois Huawei semble avoir gagné son pari lancé il y a 5 ans : faire de son nom une marque globale et internationale, rimant autant avec smartphone et réseau qu’avec cloud et objets connectés.
En 2015, les smartphones Huawei sont véritablement sortis de Chine pour envahir le monde. Présent en force, début mars, au Mobile World Congress de Barcelone, l’industriel chinois jusque là surtout connu comme équipementier télécom est sorti de l’ombre pour devenir un tigre du mobile, la force tranquille.
tigre chinois du smartphone
Une conquête du marché mondiale qui lui réussit. Dès juillet Huawei annonçait que son chiffre d’affaires dans les smartphones avait bondi de 30% sur un an pour atteindre, au premier semestre, 28,8 milliards de dollars.
En novembre, le cabinet Gartner observait que les pays émergents tirent les ventes de smartphones... et que c'est Huawei qui en profite. Selon le cabinet les ventes mondiales de smartphones au troisième trimestre 2015 ont augmenté de 15,5% à 353 millions d’unités. L’ensemble des pays émergents se distingue par une croissance de 18,4%, contre +8,2% pour les marchés matures (Amérique du Nord, Europe et Japon). Les ventes y atteignent déjà 260 millions de pièces et représentent 73,6% du marché mondial. Huawei en profiterait pour s’installer solidement sur la troisième marche du podium mondial (derrière Apple et Samsung) avec 27,3 millions de smartphones vendus et une part de marché de 7,7%. La quatrième place est âprement disputée par ses compatriotes Lenovo et Xiaomi dont les ventes atteignent respectivement 17,4 et 17,2 millions d’unités pour des parts de marché de 4,7% chacun.
Un centre de design à Paris
Dans cette conquête du monde, Huawei a notamment mis un pied en France avec l’ouverture de son premier centre mondial de design, le "Aestethetics Research Center" (ARC), à Paris. Inauguré le 12 mars 2015, ce bâtiment est la concrétisation du programme d’investissement de 600 millions d’euros de Huawei en France, présenté en septembre 2014. Le chinois a même réussi à convaincre la nouvelle coqueluche du design français, Mathieu Lehanneur, de diriger ce centre.
A la conquête du cloud mondial
En 2015, Huawei s’est également engagé dans une autre conquête, celle du cloud public avec un service international (disponible en Chine depuis juillet 2015), lancé officiellement durant l’événement Huawei Cloud Congress qui a réuni 10 000 partenaires, clients et prospects à Shanghai. "Nous avons l’ambition de devenir un leader mondial du cloud public et nous avons tous les atouts pour concurrencer les acteurs issus du monde de l’internet", a clamé Eric Xu, CEO du groupe, en faisant allusion à des compétiteurs établis comme Amazon Web Services et Google aux États-Unis ou Alibaba et Baidu en Chine. Rien de moins.
un pied dans les objets connectés
Huawei n’oublie pas son métier d’équipementier télécom, mais vise maintenant aussi le marché des objets connecté. En novembre il a annoncé un partenariat avec Deutsch Telekom avec lequel ils s‘affichent comme “les premiers” à avoir testé en condition réelle l'utilisation du réseau mobile commercial pour connecter des capteurs. Le test a été réalisé à Bonn pour des parkings “intelligents” et préfigure une commercialisation “fin 2016” explique l’opérateur.
Des efforts d'ouverture
Enfin, lassé d’être attaqué sur les problèmes de sécurité de ses équipements de réseau, l’équipementier télécoms chinois a exceptionnellement ouvert à la visite son site industriel de Song Shang Lake, en Chine. Une preuve d’ouverture, louable, mais qui n'empêche pas le groupe de rester très secret.
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