5 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur les geeks et que révèle une étude de BCG Platinion
BCG Platinion a réalisé avec Viavoice une étude intitulée "dans la tête d'un geek", qui s'intéresse notamment à leur rapport à l'entreprise. Qu'en attendent-ils ? Sont-ils satisfaits ? Quels leviers employer pour améliorer leur investissement dans l'entreprise ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond cette étude. Voici 5 résultats à retenir.
1/ Les geeks aiment leur boite
Ils ne savent sûrement pas qui est Sophie de Menthon, la passionaria de l'entreprise et "inventeuse" de la fête de l'entreprise, mais les geeks(1) sont comme elle : ils aiment leur entreprise. 69% d'entre-eux disent avoir une image positive du monde de l'entreprise. La proportion monte à 86% quand on les interroge sur leur entreprise précisément.
Sur cet item, 74% des salariés français sont dans la même situation. Pour expliquer ce très bon résultat, on peut faire l'hypothèse qu'étant très demandés et chassés par les spécialistes du recrutement, s'ils sont dans une entreprise, c'est parce qu'ils s'y sentent bien. Pour eux, partir est assez simple.
2/ Les GAFAM NE LES FONT PAS RÊVER
Est-ce une conséquence du point précédent ? Toujours est-il que contrairement à ce qu'on pourrait croire, les geeks ont des goûts assez classiques en matière d'employeur idéal. Comme tout le monde, ils veulent idéalement travailler dans une entreprise privée (44%) normale. 15 % deviendraient volontiers indépendants et 14% rejoindraient une start-up. Ils ne sont que 4% à se dire prêts à travailler pour un géant du numérique de type GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft).
L'étude du BCG Platinion indique aussi que 37% des geeks souhaiteraient décrocher un CDI dans une entreprise (la proportion est de 57% pour l'ensemble des actifs âgés de 18 à 30 ans). 22% rêvent de diriger leur entreprise. Ils sont 20% à souhaiter travailler ponctuellement sur des missions et 18 % à vouloir être indépendants.
3/ Pas si asociaux qu'on le croit
C'est une confusion assez courante : le geek n'est pas un nerd, qui est son lointain ancêtre. Le nerd portait des lunettes de myope, était mal habillé et vivait seul dans son coin, n'ayant qu'un ami : le clavier de son ordinateur. Le geek n'a rien à voir avec cela, l'étude le prouve une fois encore. Quand on leur demande ce qui est important dans leur travail, ils citent en premier l'intérêt de la mission, ex-aequo avec l'intérêt de la mission. Seulement 7% trouvent important d'être connectés à une communauté relative à leurs compétences dans l'entreprise et 2% à être connectés à une communauté relative à leurs compétences hors de l'entreprise. Le travail, c'est d'abord les collègues, disent les geeks. En cela, ils ne sont pas très différents des autres Français, qui eux aussi classent cette dimension sociale du travail en premier.
4/ Le geek veut être autonome
S'il aime sa boite et son job, cela n'empêche pas le geek d'avoir des envies pour que cela se passe encore mieux. A 59%, ils rêvent d'un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Juste derrière arrive la possibilité d'innover et d'être force de proposition, citée par 42% des geeks interrogés, tandis que 35% veulent davantage d'autonomie dans le travail.
La question du management n'en a que d'autant plus de sens. A la question portant sur les contraintes de l'entreprise, "un management inadapté ou illégitime" arrive en tête avec 47% des réponses. Suivent la lourdeur des process et du reporting (38%) et l'organisation (29%). Juste derrière arrive le manque de sens, cité par 24% des répondants.
5/ L'avenir lui fait peur
Maîtrisant les outils du futur, spécialiste des compétences clés pour affronter le monde qui vient, on pourrait imaginer un geek sûr de lui et plutôt confiant quand il s'agit de l'avenir. La réalité est beaucoup plus ambiguë. 85 % se disent heureux sur le plan personnel (30% le sont tout à fait et 55% plutôt). Pour l'instant tout va bien. Mais quand on leur parle d'avenir, 47 % se disent pessimistes quant à l'avenir de la société et du monde. 50% sont donc optimistes. C'est moins que chez l'ensemble des actifs français (59%). Le code dirige peut être le monde mais ça ne conduira pas forcément à des lendemains qui chantent.
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(1) l'étude a été réalisée en ligne du 4 septembre au 2 octobre 2018 auprès d'un échantillon de 732 personnes dans le monde entier. Le geek est défini comme une "personne travaillant dans les secteurs de l'IT et du digital". cela regroupe des métiers comme IT Architect, back-end developper, software engineer, chef de projet IT, coach agile ou encore product owner ou innovation manager...
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