
A partir du 1er octobre, AirBnB récoltera directement la taxe de séjour pour ses hôtes en visite à Paris (0,83 cents par nuit et par voyageur) via un dispositif spécifique sur le site. Le Californien la reversera une fois par an à la ville. Jusqu’ici, ce sont les membres qui devaient s’acquitter de cette tâche, ce qui induisait des oublis difficiles à recenser, selon le site.
Le CEO de la société californienne, Brian Chesky, avait personnellement promis aux élus parisiens de régler certains points d’achoppement comme celui-ci, à l’occasion d’un déplacement dans la capitale le 26 février. Mais les équipes étaient en discussion avec la ville depuis plusieurs mois et c’est un décret de la loi de finance 2014 qui donne désormais aux plates-formes telles qu’AirBnB la capacité de collecter la taxe de séjour pour une municipalité.
S’adapter aux régulations
Le Californien la récolte déjà à San Francisco, à Portland, à Amsterdam. En France, il travaille avec Chamonix, et est en contact avec d’autres destinations de montagne à l’approche de la saison.
La taxe de séjour était un des éléments de récrimination des hôtels et autres types d’hébergements et la plate-forme. Et contrairement à Uber qui s’oppose frontalement aux états, villes et compagnies de taxis, la plate-forme d’hébergement préfère lâcher un peu de lest et s’adapter aux régulations pour continuer à se développer.
Réagir