A Toulouse, le Pass French Tech passe par DigitalPlace
Cluster des entreprises numériques de la région Midi-Pyrénées, DigitalPlace vient d’être retenu par Bpifrance pour assurer le rôle d’opérateur du Pass French Tech sur le territoire de la métropole toulousaine (Haute-Garonne). L’appel à candidatures est ouvert.
Appelé à être déployé sur l’ensemble des territoires des métropoles French Tech, le Pass French Tech, conçu comme un service premium national pour accélérer le développement des entreprises en hyper croissance, a enfin son guichet unique pour Toulouse (Haute-Garonne) et son agglomération. DigitalPlace, le cluster régional des entreprises du numérique (185 adhérents), basé à Labège (Haute-Garonne), vient d’être choisi par Bpifrance pour assurer le rôle d’opérateur sur la métropole toulousaine. Il devient ainsi le huitième opérateur en région, après Minalogic, Cap Digital, Digital Aquitaine, Euratechnologies, le Grand Lyon, Images et Réseaux et Systematic Paris-Région.
Sélection des entreprises sous conditions
Rappelons que l’objectif national est de soutenir entre 100 et 300 entreprises. Les critères de sélection sont sévères : l’hyper croissance doit se traduire par une progression minimum de 100 % sur la dernière année pour les entreprises qui affichent un chiffre d’affaires entre 100 000 euros et 3 millions d’euros, une progression de 50 % sur les trois derniers exercices pour un chiffre d’affaires compris entre 3 et 10 millions d’euros et de 25 % pour les entreprises qui réalisent déjà un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros. Sans compter les critères qualitatifs, liés à la nature des projets et à leur caractère innovant.
L’appel à candidatures est d’ores et déjà ouvert en direction des entreprises de l’agglomération toulousaine. "Il est ouvert bien sûr à toutes les entreprises du numérique et pas seulement aux adhérents du cluster", tient à souligner Tony Marchand, directeur de DigitalPlace. Un premier comité de sélection régional, associant des acteurs institutionnels et du financement, devrait se réunir avant l’été.
"Au vue des critères imposés, il y aura très peu d’élus sur la région toulousaine, sans doute moins d’une dizaine, prévoit Tony Marchand. Toutefois, notre objectif est également d’identifier parmi les candidatures, des entreprises qui ne répondraient pas forcément aux critères du Pass French Tech, mais auxquelles nous pourrions apporter d’autres solutions d’accompagnement."
Marina Angel
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