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Parmi 25 start-up, c'est Agrilyst qui a remporté la mise mercredi 23 septembre sur la scène de la conférence Techcrunch Disrupt à San Francisco.
La start-up cible les exploitants de serres et tente de les aider à opérer leur transformation digitale, via une plateforme d'analyse des données provenant des capteurs.
25 start-ups, sélectionnées parmi 1000 candidats, ont participé au Startup Battlefield, la compétition de start-up organisée chaque année lors de la conférence Techcrunch Disrupt. Pendant trois jours, elles se sont affrontées sur scène à coup de pitch devant un jury d'experts et d'investisseurs. Six finalistes ont pris la scène à San Francisco mercredi, espérant remporter un chèque de 50 000 dollars et surtout impressionner le jury, composé de Roelof Botha de Sequoia Capital, Troy Carter d'Atom Factory, Aileen Lee de Cowboy Ventures, Matthew Panzarino de TechCrunch, Brian Pokorny de SV Angel et Ruchi Sanghvi, anciennement vice-présidente des opérations chez Dropbox.
Les six finalistes étaient Green Bits, une solution POS pour les magasins de cannabis, Leap Financial, un logiciel dédiée aux finances en entreprise, le robot de Preemadonna permettant une manucure instantanée, Scrumpt, un service pour les déjeuners à l'école, le "Slack de la santé" Stitch, et enfin le gagnant, Agrilyst.
L'agriculture 2.0
Agrilyst fournit une plateforme d'analyse des données aux gérants de serres, afin d'aider cette industrie encore traditionnelle à opérer sa transition digitale. Agrilyst extrait et analyse les données issues des capteurs installés dans la serre ainsi que des informations sur les rendements des cultures, entre autres mesures. Contrairement aux agriculteurs de plein air, les exploitants de serres ont un grand contrôle sur le processus de production et sont capables de manipuler la lumière et les niveaux de CO2 dans l'air. La plupart des serres intérieures utilisent également des systèmes hydroponiques - les plantes sont cultivées dans l'eau, pas dans le sol - ce qui ajoute un autre niveau de contrôle.
À l'heure actuelle, la plupart des serres ont des capteurs pour le CO2, la lumière, et l'humidité entre autres, mais leur matériel hardware n'est pas toujours adapté. Selon la fondatrice et PDG Allison Kopf, les producteurs veulent avoir accès à toutes ces informations, mais le marché est dominé par un petit nombre de sociétés établies qui n'ont pas eu besoin d'innover jusqu'à présent. Tous les capteurs sont câblés, par exemple, ce qui rend difficile l'installation de nouveaux appareils. Les producteurs prennent encore beaucoup de mesures à la main, comme le rendement des plantes. Les données atterrissent donc souvent dans un carnet, mais ne sont pas intégrées avec les données provenant des capteurs de la serre.
La plateforme vise donc à rassembler toutes ces données dans un même endroit. Elle est indépendante du matériel hardware utilisé, et même si certains systèmes de la vieille école ne disposent pas exactement d'une API, ils peuvent au moins exporter leurs données vers Excel, laissant Agrilyst s'occuper de l'extraction des données.
Prévoir les rendements
Le service affiche toutes ces données dans un tableau de bord qui comprend également les calendriers de récolte. À l'avenir, la plateforme sera en mesure de faire des recommandations basées sur les informations obtenues, et de prédire les niveaux de rendement des cultures.
Agrilyst aide également les producteurs à mieux comprendre comment utiliser la tarification de l'énergie lors des heures de pointe. Six exploitants de serre testent actuellement le dispositif. Agrilyst prévoit de facturer un abonnement mensuel d'environ 1 000 dollars par hectare et par mois. Reste à voir si les agriculteurs sont prêts.
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