
Après plusieurs mois cloués sur le tarmac, les compagnies aériennes revoient leurs stratégies. Airbus réfléchit à rompre avec l'ère des magazines papiers pour se tourner vers une version plus moderne, à savoir un magazine numérique utilisant un écran OLED flexible qui peut être rapidement désinfecté.
Les compagnies aériennes ont de nombreuses raisons d'abandonner les magazines de bord, qu'il s'agisse des coûts liés à l'impression et au remplacement des exemplaires endommagés à chaque escale, ou du fait qu'ils sont manipulés par de nombreux passagers, un risque sanitaire potentiel en cette période de Covid-19. Plusieurs se sont tournés vers des versions numériques téléchargeables directement sur les smartphones des voyageurs. Mais tous les passagers ne disposent pas d'un appareil compatible.
Airbus a breveté le concept de magazine de bord numérique utilisant un écran OLED flexibles. En 2018, la compagnie aérienne s'était associée à Royole Technology pour explorer comment les écrans OLED flexibles pourraient être utilisés dans l'industrie aérienne. Royole n'est pas un fabricant d'appareils électroniques de premier plan, mais il s'est illustré par le passé avecr FlexPai, le premier smartphone pliable au monde (battant Samsung de justesse).
Plus léger et plus simple d'entretien
Ils ont plusieurs avantages sur le papier : plus légers (très important dans l'aviation), faciles à nettoyer et désinfecter, et qui peuvent être mis à jour automatiquement, sans remplacement physique de l'objet. De plus les passagers pourraient aussi s'en servir comme tablette pour consulter des films et autres séries durant le vol. De quoi faire d'une pierre deux coups avec le remplacement des systèmes de divertissement à bord.
Le choix de l'OLED s'impose aussi assez naturellement face au LCD : ils consomment moins d'énergie et sont capables d'être pliés, ce qui rend leur usage en tant que magazine plus naturel pour les clients. Airbus prévoit de tester ce magazine numérique en vol "prochainement", mais sans plus d'information. A noter qu'un déploiement à grande échelle est tout sauf garanti, car il revient aux compagnies aériennes qui exploitent les avions de choisir le type de technologie embarquée à bord.
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