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Alcatel-Lucent : les cinq sites français qui vont fermer
Alcatel-Lucent va fermer 5 sites en France à Rennes, Toulouse, Eu, Ormes et Orvault. Plus de 1 300 personnes sont concernées. Détails site par site.
Emmanuelle Delsol
Cinq sites français Alcatel-Lucent sur lesquels travaillent plus de 1 300 personnes sont directement visés par le plan de suppressions de postes présenté ce mardi 8 octobre. Toulouse et Rennes devraient être les deux premiers concernés, suivi par trois sites en Haute-Normandie, en Bretagne et en région Centre. Les 100 personnes spécialisées en cybersécurité du centre de R&D de Toulouse (Haute-Garonne) devraient ainsi faire l’objet de licenciements. "Nous demanderons à ce qu’ils soient transférés à Nozay (siège français des Bell Labs de Villarceaux, dans l’Essonne, ndlr)" insiste Pascal Guihéneuf, CFDT.
A Rennes (Ille-et-Vilaine), ce sont 120 personnes qui sont visées. Cet autre site de R&D se concentre sur la vidéo et le LTE. Les salariés qui travaillent sur cette dernière technologie - la 4G mobile au cœur de la stratégie Alcatel-Lucent - devraient être transférés à Lannion (Côtes-d’Armor). L’autre moitié entrera dans le PSE.
Quelque 1 300 salariés licenciés, mutés ou transférés
Trois autres sites français sont concernés à un peu plus long terme. Eu (Seine-Maritime) où 300 personnes travaillent au prototypage et à la mise à disposition des clients de plusieurs types de produits pour toute l’Europe, serait cédé à un prestataire.
Orvault (Loire-Atlantique), un important site de R&D qui emploie 500 personnes autour du LTE, des bases de données, des services applicatifs 4G, etc. Les 200 personnes qui y travaillent sur la 4G seraient transférés sur un autre site et les 300 autres resteraient à Orvault dans le cadre de la transformation du site en "cité du numérique." Aucun détail n’a encore filtré sur le contenu de cette dernière.
Ormes (Loiret), enfin, dédié à la réparation et au déploiement d’équipement, serait également cédé. Un tiers des personnels serait transféré à Nozay, un tiers irait dans une équipe qui travaille sur l’installation de matériel et un dernier tiers serait cédé à un spécialiste de la réparation.
Des débrayages et blocages de sites
Les deux sites préservés de la fermeture, Lannion et Nozay, accueilleront ainsi préférentiellement les salariés des entités fermées qui travaillent sur les technologies 4G ou IP, par exemple, au cœur de la stratégie d’Alcatel-Lucent. Pascal Guihéneuf précise que certains salariés ont déjà engagé des mouvements spontanés. C’est le cas à Rennes et à Orvault qui sont en débrayage. A Eu, les salariés bloquent le site. Le syndicaliste précise par ailleurs que des sessions d’information avec la direction et des AG du personnel se tiendront ces 8 et 9 octobre.
Emmanuelle Delsol
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