Amazon, Microsoft, Google et Oracle décrochent le contrat cloud à 9 milliards du Pentagone
Le département de la Défense américain a annoncé mercredi 7 décembre avoir arrêté son choix sur les services clouds d’Amazon, Microsoft, Google et Oracle qui fourniront leur technologie au Pentagone jusqu’en juin 2028, au moins, pour un contrat à hauteur de 9 milliards de dollars.
Les États-Unis ne mettront pas tous leurs œufs dans le même panier. Washington est revenue mercredi sur la décision de l’administration Trump qui avait décidé, en 2019, de s’en remettre à Microsoft qui avait remporté à lui seul l’appel d’offres visant à moderniser les systèmes informatiques des forces armées américaines.
Ce contrat, alors baptisé JEDI pour Joint Enterprise Defense Infrastructure, avait été contesté devant la justice par Amazon, qui soupçonnait le président de l’époque, Donald Trump, d’avoir écarté l'entreprise de Jeff Bezos en raison de griefs personnels avec ce dernier, avant que l’administration américaine ne décide finalement de revoir ses plans.
"Avec l’évolution de l’environnement technologique, il est devenu clair que ce contrat […], qui a longtemps été retardé, ne répond plus aux exigences pour combler les lacunes en matière de capacités du ministère", avait expliqué le Pentagone.
Le Pentagone opte pour le "multi-cloud"
C’est ainsi que le département de la Défense actuel a opté pour une approche multi-cloud avec ce nouveau contrat, baptisé Joint Warfighting Cloud Capability ou JWCC et décroché par Amazon, Microsoft Google et Oracle.
"L’objectif de ce contrat est de fournir au département de la Défense des services cloud disponibles à l’échelle de l’entreprise et dans le monde entier, dans tous les domaines de sécurité et niveaux de classification, du niveau stratégique au niveau tactique", a expliqué le département dans son communiqué.
Pouvoir compter sur plusieurs fournisseurs va en effet permettre au Pentagone d’être plus flexible et plus résiliant face aux potentielles interruptions de services provoquées par des pannes.
Cet accord court jusqu’au 8 juin 2028 et est plafonné à 9 milliards de dollars (8,55 milliards d’euros). Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour les Big tech qui ont connu en 2022 un ralentissement de leur performance économique. Mais c’est aussi une aubaine pour Oracle qui assoit ainsi sa position dans le paysage, après de bons résultats financiers portés par son offre cloud.
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