Amazon va mener une deuxième vague de licenciements : 9000 postes supprimés
Lancé dans une politique de baisse des coûts, le géant du commerce en ligne va supprimer 9000 postes supplémentaires après avoir déjà licencié 18 000 personnes.
Comme Meta, la maison mère de Facebook, Amazon va mener une seconde vague de licenciements. Lundi 20 mars, le géant du commerce en ligne a annoncé la suppression de 9000 postes supplémentaires au cours des prochaines semaines.
En janvier, Amazon avait déjà officialisé, après plusieurs mois de spéculations, un important plan social touchant 18 000 employés. Au total, ce sont donc 27 000 licenciements qui vont être menés. Ce qui représente au total environ 8% des effectifs de la société avant les deux plans sociaux, hors entrepôts et logistique.
La première vague avait particulièrement touché les activités de distribution physique et la division “terminaux et services”, qui travaille sur l'assistant vocal Alexa et les enceintes connectées Echo. La deuxième vague concernera principalement AWS (la filiale dédiée au cloud), les activités publicitaires et Twitch, la plateforme de diffusion en direct. La direction des ressources humaines sera, une nouvelle fois, touchée.
Ralentissement de la croissance
Pour justifier les licenciements, Andy Jassy, le PDG d’Amazon, évoque les “incertitudes économiques” qui pèsent sur la consommation des ménages et donc sur les ventes du géant américain. L’an passé, son activité e-commerce n’a ainsi enregistré qu’une croissance de 6% de son chiffre d’affaires. Elle a aussi généré une importante perte opérationnelle.
Amazon fait face aussi au ralentissement de la croissance du marché du cloud computing, qui représente désormais sa première source de profits. Dans le même temps, ses coûts continuent d’augmenter plus rapidement que ses recettes. L’an passé, ses bénéfices opérationnels ont ainsi été divisés par deux.
Comme les autres géants technologiques qui coupent dans leurs effectifs, le groupe de Seattle ne cherche pas seulement à corriger la politique de recrutements massifs menée après la crise sanitaire. Il souhaite aussi adresser un signal fort aux marchés financiers dans l’espoir de donner un coup de fouet à son action, dont le cours reste deux fois moins élevé que le plus haut historique touché en novembre 2021.