
Le gouvernement est monté au crénau ce mardi 8 octobre après l'annonce des conséquences sociales du plan Shift chez Alcatel-Lucent, qui prévoit 10 000 suppressions nettes de postes dans le monde dont 900 en France.
Lors de la traditionnelle séance des questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a ainsi expliqué avoir demandé à la direction de l'équipementier télécoms de "réduire" son plan social. "Nous avons demandé à la direction d'Alcatel-Lucent de reformater à la baisse le plan social, le réduire", a déclaré le ministre.
Jean-Marc Ayrault rappelle Alcatel-Lucent à ses "devoirs"
Un peu plus tôt lors d'une conférence de presse à Matignon, Jean-Marc Ayrault a assuré que le gouvernement français serait "particulièrement vigilant et exigeant" sur la mise en oeuvre de ce plan de restructuration
"Depuis la fusion entre Alcatel et Lucent, nous en sommes au sixième plan et on prétend que c'est le dernier, donc le gouvernement sera particulièrement attentif pour que ce qui nous est dit soit la vérité et nous allons procéder à des vérifications", a fait valoir le chef du gouvernement avant d'ajouter : "ce groupe a reçu, comme d'autres, des aides publiques très importantes et donc il a aussi des devoirs".
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