
La bridage de la lutte contre la cybercriminalité (BL2C) a procédé à l'arrestation d'un homme de 22 ans – un étudiant en école d'ingénieur – soupçonné d'avoir permis le piratage de 150 petites et moyennes entreprises (PME), d'après Europe 1. Il a été mis en examen.
Un fournisseur de virus
L'étudiant aurait commencé à "donner des codes hackés pour déployer" des ransomwares à partir de janvier 2019. Autrement dit, ce n'est pas lui qui déployait les malwares dans les systèmes d'information des victimes. Une enquête a été ouverte en avril dernier pour "extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Il était déjà connu des services de police pour des faits similaires.
150 PME, françaises mais pas que, auraient été victimes d'une cyberattaque via les ransomwares vendus par le mis en examen. D'après le média, il se faisait rémunérer "entre 1000 et 1500 euros la semaine de travail".
Les PME, des cibles faciles
Si les cyberattaquants visent les PME, ce qu'elles sont particulièrement vulnérables car encore peu soucieuses de leur hygiène informatique. D'après une enquête menée par la Commission européenne, elles sont 19% à avoir subi au mois un incident cyber sur l'année 2021. Or, elles sont quand même 33% à n'avoir prévenu personne – ni forces de police ni prestataire de service – à la suite de cette attaque. La preuve que beaucoup de chemin reste à parcourir.
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