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Avec le Lima, c’est le design qui réinvente le partage de fichiers
Star annoncée du CES 2015, le boîtier Lima, qui automatise le partage de fichiers sur tous les appareils de la maison, est né deux fois du design. La première fois, du design thinking, pour définir sa conception. La deuxième pour donner une identité à un objet qui doit se faire oublier.
Sans design, Lima n’existerait pas. "Le Lima a été conçu avec une approche de design thinking depuis le début ", explique Séverin Marcombes, cofondateur de la start-up française à succès. Elle a en effet réussi à lever 1,2 million de dollars auprès de 12 000 personnes (backers) sur Kickstarter à l’été 2013, pour développer son boîtier qui automatise le partage de fichiers sur tous les appareils de la maison. De quoi passer à l’industrialisation du produit (les premiers Lima seront livrés aux bêta testeurs courant décembre 2014), après la phase 2 du design, qui posait une difficile question : quelle forme donner à un objet high-tech qui, une fois sorti de sa boîte et branché, devra se faire oublier ? Pour y répondre, Séverin Marcombes a fait appel au designer David Moreeuw, spécialisé dans le petit électroménager. "Ce produit est utilisable par tout le monde. Il fallait donc s’écarter de produits techniques comme les routeurs, avec une forme minimaliste assez simple ", explique le designer.
Cacher la technologie
Mais avant de repenser la forme (le prototype était une petite boite noire), Séverin Marcombes a réfléchi sur la marque. L’entrepreneur a décidé d’abandonner un nom pourtant très explicite, "Forget Box" — encore trop proche des Livebox et autres Dropbox, et donc trop connoté technologie à son goût — pour celui de "Lima". "Ce mot apporte la simplicité. Il exprime des idées qui ne sont pas en rapport avec la technologie. Il se veut proche et féminin grâce à sa terminaison en "a" ", explique l’entrepreneur. Volontairement, la marque ne donne donc plus la fonction du produit.
Retrouvez notre dossier "Objets connectés : la French touch jusque dans le design"
"C’est de la technologie qui doit se faire oublier", martèle encore une fois Séverin Marcombes. Une approche poussée jusque dans l’application logicielle, qui n’apparaît plus sur les ordinateurs, tablettes, box et autres smartphones, que sous la forme d’une petite icône rappelant le signe mathématique " infini". Celui-ci représente le caractère quasi illimité de la synchronisation (le boîtier peut stocker ses données sur 8 disques durs différents…) et se retrouve sur le boîtier, en couleur, en bandeau. "L’idée de mettre en avant le logo est venue au court des échanges. Nous nous sommes inspirés des cartons dorés qui baguent les cigares", explique David Moreeuw.
une innovation récompensée
Une inspiration qui se retrouve également dans la gestion des couleurs. En standard, le produit sera blanc, avec différentes couleurs de logo disponibles à l’achat, pour que chacun puisse s’approprier l’objet. Mais les geeks disposeront de Lima en série limitée : 500 exemplaires de boîtiers bleus bagués blanc pour les investisseurs de la première heure et une version noire à la bague bleue pour les betatesteurs. "La couleur sera comme un remerciement pour les premiers à avoir cru au projet", résume Séverin Marcombes. Il s’apprête d’ailleurs à livrer les 100 premiers exemplaires du produit qui devrait être mis en vente au printemps 2015.
C’est sur cette partie industrialisation qu’a principalement travaillé David Moreeuw. "Plutôt que l’aluminium imaginé au départ, j’ai préconisé du plastique injecté, pour n’avoir qu’un seul fournisseur et être et capable de travailler les finitions pour donner la qualité souhaitée à la matière ", explique le designer. C’est aussi lui qui a proposé une architecture qui facilite le montage et réduit les problèmes d’assemblage, réalisé en Chine, du circuit. Ce dernier est vissé sur un support qui sert de glissière aux deux coques blanches qui se clipsent entre elles.
Des choix qui ont séduit. Le Lima a déjà décroché un CES Innovation Awards.
Aurélie Barbaux
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