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BeFC produit des piles en papier destinées à alimenter capteurs et vêtements connectés
La start-up grenobloise BeFC a inventé une pile fine et flexible à base de papier, de glucose et d'enzymes. Cette technologie peut servir à alimenter des vêtements connectés, des capteurs ou des l'électronique de santé à usage unique.
En janvier 2020, le nom de BeFC circulait déjà dans les allées bruyantes du Consumer electronics show (CES) de Las Vegas. La jeune pousse n’était pourtant qu’au stade de l’incubation, installée dans la société d’accélération du transfert de technologies (Satt) Linksium, à Grenoble (Isère). Mais déjà, sa solution avait tout pour plaire au monde de la tech : une pile fine et flexible à base de papier, de glucose et d’enzymes. Un mélange d’originalité, d’écologie et d’innovation à destination d’un marché en croissance, l’internet des objets (IoT). De quoi multiplier les prix et les reconnaissances officielles en 2020.
Vêtements connectés et IoT
Loin de l’esbroufe néanmoins, la solution technologique développée par BeFC est le fruit d’un long travail de recherche universitaire au sein, notamment, de l’Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) et repose sur plusieurs brevets. Concrètement, la pile combine deux réactions à base d’enzymes, mobilisant le glucose qu’elle contient et l’oxygène ambiant pour générer un courant électrique. Une solution qui permet de concevoir des piles flexibles et sans métaux lourds (les électrodes sont en carbone), pouvant être déclinées selon les différents formats recherchés par l’industrie.
Leur faible capacité (entre 5 et 10 mWh par centimètre carré selon l’utilisation) et la durée de vie limitée des enzymes (un mois maximum) rendent ces batteries idéales pour alimenter divers petits appareils électroniques. Dans les vêtements connectés (wearables), les capteurs de surveillance environnementale et agricole, le suivi de la logistique ou encore l’électronique de santé à usage unique.
Après une levée de fonds de 3 millions d’euros à l’été 2020, le prochain objectif de la pépite, qui emploie une dizaine de personnes, est l’industrialisation. D’un millier de piles par semaine actuellement, elle souhaite passer à 20 000 unités d’ici à la fin de l’année et poursuivre sa montée en puissance. Pour cela, BeFC travaille sur des codéveloppements ainsi que sur des procédés de production de sa pile en papier.
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