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Blacknut, le Netflix français du jeu vidéo, lève 2,4 millions d'euros
[ACTUALISE] La start-up Blacknut entend profiter de l’amélioration constante des débits de la fibre optique pour imposer une nouvelle façon de consommer le jeu vidéo : le streaming. Plusieurs expériences de jeux vidéo fonctionnant uniquement en ligne ont déjà échoué par le passé mais les 15 Rennais de Blacknut pensent que le débit nécessaire est maintenant suffisant pour se lancer. Début de la commercialisation : octobre 2017.
Baptiste Cessieux
Mis à jour
12 avril 2017
Actualisation du 12 avril 2017 : Blacknut a levé 2,4 millions d'euros auprès des fonds Go Capital, Nestadio Capital, de business angels et d'internautes ayant participé à la campagne de financement participatif de la plateforme Gwenneg. Un prêt bancaire complète ce tour de table. De quoi financer le lancement de sa version beta en juin 2017.
Au MWC 2017, on ne parlera pas que mobile... on causera aussi jeux vidéo. la start-up rennaise Blacknut, qui sera présente sur le stand Business France, profitera de l’évènement pour présenter sa solution de streaming de jeux vidéo aux distributeurs et, par effet ricochet, au grand public, son cœur de cible. "Nous visons les gens de 25 à 40 ans qui ont joué lorsqu’ils étaient jeunes mais qui ne veulent plus passer des heures à choisir et installer des jeux avant d’y jouer", explique Olivier Avaro, PDG de l’entreprise.
Il faut dire que le milieu des jeux vidéo peut être impénétrable. Carte graphique, mémoire vive, faible latence et fort taux de rafraichissement... Autant de termes qui n’ont aucun sens pour le non-initié. Pour ceux qui s’adonnent aux plaisirs vidéoludiques sur PC, tous ces mots doivent être sans cesse vérifiés pour s’assurer que le blockbuster du moment puisse fonctionner sur sa machine. Autant de freins qui éloignent le grand public d'une des principales industries culturelles au monde en matière de chiffre d’affaires.
Un catalogue de 200 jeux pour l'instant
Le principe n’est pas bien différent des services dématérialisés classiques : le programme est exécuté sur des serveurs (OVH et Amazon Web Services) et un flux vidéo est diffusé en temps réel à l’utilisateur. Sauf qu’entre regarder un flux vidéo et véritablement jouer de cette façon, la différence de débit est de taille. Comptez 2 à 4 Mbits/s minimum pour jouer en basse résolution et jusqu’à 25 Mbits/s pour pouvoir profiter de la 4K. Pour ceux que cela concerne, plus besoin de console ou de PC surpuissant. Il suffit de sélectionner un jeu dans la bibliothèque de Blacknut (200 jeux pour l’instant, 2000 d’ici la fin de l’année) pour y jouer instantanément. "Notre catalogue s’adapte à l’appareil utilisé, ajoute Olivier Avaro. Télévision, smartphone, ordinateur, casque VR ou vélo connecté, tout est possible à partir d’un même abonnement."
Profiter de la montée des débits
Il est bon de rappeler que Blacknut n’est pas la première entreprise à pousser ce système. OnLive en 2010 et Gcluster, qui a jeté l’éponge l’année dernière, se sont déjà essayés au marché. Sans succès. Un autre français, Shadow lancera un PC dédié au cloud gaming le 20 avril prochain.
Blacknut espère se démarquer en proposant un contenu éditorialisé et profiter des débits, désormais suffisants, proposés par les opérateurs. Une première levée de fonds est prévue cette année par l’entreprise, qui a été créée il y a tout juste un an, en janvier 2016. La commercialisation est prévue pour septembre ou octobre.
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