
Il n’est pas le plus connu des créateurs de la Sillicon Valley. Il est même possible que son nom, Kevin Systrom, ne vous dise rien. Et pourtant son appli compte 500 millions d’utilisateurs, application qu’il a vendu 1 milliard de dollars à Facebook, après avoir connu un début difficile.
Trêve de suspense. Monsieur Systrom est l’inventeur d’Instagram et l’on doit au Wall Street Journal de mieux le connaître grâce à un portrait publié ce week-end. On y découvre un pdg qui considère que, grâce à la technologie, les hommes reviennent à leurs origines néanderthaliennes démultipliées par les technologies modernes, soit communiquer avec des images ou des logos.
Fils de cadres supérieurs, le trentenaire baigne très tôt dans le numérique. Sa mère a travaillé pour le site d’emplois Monster. Il a à peine 11 ans quand son oncle lui prête un portable pour qu’il apprenne à programmer. Direction Stanford, où il s’intéresse très vite aux startups et suit le programme de soutien à l’entrepreneuriat pour jeunes pousses, où il rencontrera son futur associé. Mais avant de se lancer, il a travaillé dans les entreprises de la Valley, à commencer par Google.
Changer ou mourir
Très symptomatique de cette nouvelle génération, il ne se repose pas sur ses lauriers et confie que son entreprise a le choix entre bouger ou périr. "If we stay the same, we die”, dit-on dans l'idiome de Steeve Jobs. C’est ce qu’il répond aux utilisateurs qui s’émeuvent du changement de logo.
Côté business, les prochaines frontières à franchir sont la vidéo que Monsieur Systrom voudrait voir davantage utiliser et bientôt la réalité virtuelle.
Dans ce portrait aimable, on découvre aussi qu’il est un sportif aguerri mais aussi un dandy au look pas toujours raccord avec le jean basket de ces amis de la Valley.
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