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Ce que le PDG d'AOL (Verizon) dit penser du rachat de Yahoo par Verizon
Tim Armstrong est le PDG d'AOL, ex championne d'internet rachetée par Verizon l'année dernière.
Il a commenté à son titre TechCrunch le rachat par sa maison mère de Yahoo dont il va devoir intégrer les équipes et la marque pour devenir l'une "des 5 ou 6 plus grosses entreprises du web."
L'année dernière, Verizon avait déjà avalé AOL, une autre star déchue d'internet. Ce 25 juillet, le géant des télécoms américain a annoncé avoir conclu un accord avec Yahoo pour l'intégrer à sa filiale AOL contre 4,83 milliards de dollars en cash.
Que va devenir l'ancien n°1 de la recherche sur internet dans cet ensemble ? Tim Armstrong, le PDG d'AOL a répondu à TechCrunch (dont il est l'éditeur). "Beaucoup de choses ont été écrites sur Yahoo […] mais si on passe outre le brouhaha, ce qu'il reste c'est un milliard d'utilisateurs, une équipe très talentueuse, une marque mondiale et tout cela ressemble à un partenaire puissant pour nous à l'ère numérique." Selon lui, les utilisateurs et clients de Yahoo sont également extrêmement fidèles à la marque, et très présents sur mobile.
2 milliards d'utilisateurs
Le dirigeant raconte qu'après le rachat de son entreprise par Verizon, il a revu son estimation de "l'unité d'exploitation minimale", la faisant passer de 500 millions d'utilisateurs à 2 milliards d'utilisateurs. La construction de cette base serait la principale justification de ce deal selon lui.
La marque Yahoo! est donc primordiale dans ce rachat et elle devrait survivre comme a survécu celle d'AOL. Mais au-delà de cette base utilisateur, Verizon et AOL récupèrent également les technologies et clients des technologies de Yahoo! dédiées à la publicité et à la publication de contenus. Tim Armstrong veut les ajouter à celles déjà proposées par AOL pour "aider les autres à construire leurs propres marques."
Rentabilité et croissance
Et pour exister sur ce terrain le dirigeant a bien compris que la clef sera de se différencier des géants Google et Facebook, tant sur l'expérience utilisateur que sur les plates-formes de diffusion d'annonces. Mais sur la manière de réaliser cette prouesse nous n'en apprendrons pas davantage, comme d'ailleurs sur l'intégration des équipes de Yahoo à l'effectif en place, si ce n'est qu'il veut que "ces décisions soient prises dans les six mois." Mais son objectif est clair "il faut mettre en place la structure la plus simple, avec une structure de coût qui nous permette d'être rentable et en croissance […] pour pouvoir faire partie des 5 ou 6 plus grosses entreprises du web."
Lire l'intégralité de l'interview (en anglais) sur TechCrunch
Ce que le PDG d'AOL (Verizon) dit penser du rachat de Yahoo par Verizon
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