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CES 2016 : Equisense, l'appli qui murmure à l'oreille du cavalier
Chaque jour, L'Usine Digitale vous présente une start-up française qui a toutes les chances de briller au CES 2016 de Las Vegas du 6 au 9 janvier.
Aujourd'hui, nous partons à la rencontre d'Equisense, une jeune entreprise qui propose de mesurer les efforts des chevaux, pour le plus grand bonheur du cavalier.
C'était fatal : on ne peut pas avoir le statut de plus belle conquête de l'Homme et ne pas bénéficier des mêmes avancées que lui. Ami cheval, bienvenue dans le monde du quantified self, comme on le dit désormais dans la langue de ce grand cavalier qu'était Montaigne.
L'idée en revient à trois jeunes passionnés d'équitation et de technologies, aux profils complémentaires, Benoît Blancher, Idriss Boumza et Camille Saute. Ce trio a fondé et développe Equisense, un boîtier connecté qui, s'il ne fait pas vraiment parler le cheval, recueille les informations sur la course de l'animal. Ou comment devenir le meilleur ami du cavalier, amateur ou émérite.
Trois ingénieurs et des chevaux
Diplômé de l'UTC et de HEC, Benoit Blancher avait très envie d'entreprendre. "Avec mon profil de mécanicien, j'ai identifié deux domaines, l'impression 3D et les objets connectés". C'est donc ce second domaine qui aura l'avantage, la tête bien faite d'ingénieur ayant aussi pratiqué durant dix années les compétitions d'équitation. Car très vite, il est persuadé qu'il est possible de mesurer les mouvements du cheval pour aider le cavalier.
Pour cela, le trio qui compte aussi un ingénieur informatique (Idriss Boumza) et une ingénieure ayant travaillé à l'institut du cheval et de l'équitation de Saumur (Camille Saute) a développé une technologie spécifique. La proximité entre le cheval et l'Homme n'est pas telle que l'on mesurerait de la même façon les pas de l'un et de l'autre. "Nous avons mené un gros travail sur les procédés d'analyse des locomotions, explique Benoît Blancher. Aussi, nous avons développé des fonctionnalités comme la reconnaissance du cheval à son allure". Le capteur ce se contente pas de mesurer la vitesse ou le nombre de pas, il renseigne sur la symétrie du cheval, analyse sa trajectoire...
1200 pré-commandes
La société a été créée en septembre 2015 et a procédé à une première levée de fonds. Dans la foulée, elle a mis en en précommande sur Kickstarter son premier produit, un capteur qui s'accroche sous le ventre de l'animal, les résultats étant disponibles sur une application. Résultat : 170 000 euros réunis grâce à 1200 précommandes, assure Equisense.
Le capteur de mouvement sera vendu 300 euros mais la consultation des informations de base sur l'appli sera gratuite. Pour accéder à des informations plus poussées, le cavalier devra payer les services proposés. La jeune pousse assure aussi avoir d'autres produits à commercialiser courant 2016.
En attendant, quand on lui demande si le cheval connecté pourrait remplacer le moniteur de manège équestre, Benoît Blancher répond négativement : "l'appli ne dit pas au cavalier où mettre son pied ou sa main", assure-t-il préférant mettre en avant comment le capteur peut aider les moniteurs, mais aussi les vétérinaires à mieux suivre les chevaux.
Un effet viral boeuf
De même, l'hyper spécialisation de la start-up n'est pas un obstacle infranchissable pour cet amateur de concours équestre. "En Europe, il y a un million de propriétaires de chevaux qui montent régulièrement", décompte-t-il, avant d'ajouter : "la taille relativement réduite est un atout. Il y a une forte viralité, nous l'avoins vu pour l'opération de crowdsourcing".
L'équipe d'Equisense compte bien profiter de son séjour au CES pour se faire connaître encore davantage. Elle prévoit d'ores et déjà un deuxième tour de financement pour pouvoir aller plus vite. Et après Vegas et ses excès ce sera le retour au basique, avec un passage par la Floride où se déroulera une compétition à Wellington.
CES 2016 : Equisense, l'appli qui murmure à l'oreille du cavalier
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