
A l’heure où les Google et Amazon lancent leurs assistants personnels pour le grand-public, Haapie entend se démarquer sur un marché BtoB. La start-up rennaise a mis au point le Haapie-One, un robot social où sont intégrées des technologies de système cognitif, de reconnaissance vocale et de gestion des dialogues. Si elle ciblait initialement un robot un marché BtoC, la start-up s’est repositionnée sur une cible professionnelle. "Pour les entreprises, ce type de robot peut faciliter la recherche d’informations ou la communication en point de ventes. Nous avons des demandes entrantes des secteurs de la santé, de la banque mais aussi de la formation professionnelle", indique Carolyn Hogg, co-fondatrice de la start-up en 2015 avec Frédéric Soufflet.
L’interface vocale
Parallèlement à la vente du robot, Haapie commercialise ses développements technologiques à d’autres sociétés en marque blanche. La vente de ces technologies, notamment celle de reconnaissance vocale porte aujourd’hui l’activité de la start-up. "On voit une vraie démocratisation dans l’intégration d’interfaces vocales au sein des objets connectés." Haapie cible des entreprises de la robotique, des objets connectés mais aussi des industriels intéressés pour intégrer cette technologie dans des interfaces utilisateurs afin de simplifier l’interaction homme-machine.
A l’export
La start-up réalise 60 % de son activité hors de France, notamment en Amérique du Nord. "Nous avons des concurrents, en particulier américains, mais nous nous différencions avec une technologie de reconnaissance vocale opérationnelle en anglais et en français", explique Carolyn Hogg, tenue à des clauses de confidentialités avec ses clients.
Hébergée au Village by CA d’Ille-et-Vilaine, la start-up est l’une des 9 pépites à avoir été sélectionnée par l’accélérateur de la banque pour partir au CES 2018. Haapie espère y gagner en visibilité et peut être séduire de premiers investisseurs.
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