Tout le dossier Tout le dossier
-
CES
[CES 2018] Roadie, le tracker GPS d'Invoxia s’ouvre à l’international et se lance dans le B2B, avec Carrefour
-
CES 2018
[CES 2018] Le montpelliérain Koovea prend la température des médicaments
-
CES
[CES 2018] Avec FlySafe, Air Space Drone sécurise les vols de drones dans l'espace urbain
-
CES 2018
[CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises
-
CES
[CES 2018] Vaonis vise les étoiles avec le télescope connecté Stellina
-
CES 2018
[CES 2018] Bubbleflat veut simplifier toutes les démarches des colocataires
-
CES 2018
[CES 2018] Parkki analyse le stationnement urbain
-
IoT
[CES 2018] DreaminzZz met l'hypnose à portée de tous
-
CES 2018
[CES 2018] Safetyn, un assistant intelligent pour les pilotes d'avions de loisirs
-
Electronique
[CES 2018] Avec EyeBrain et EyeDee, SuriCog permet d'interagir avec le regard
-
Smart city
[CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie
-
CES 2018
[CES 2018] KineQuantum veut améliorer la kinésithérapie grâce à la réalité virtuelle
-
Automobile
[CES 2018] YoGoKo, la plateforme innovante pour les voitures connectées et autonomes
-
IoT
[CES 2018] Foosball Society, ou le baby-foot comme outil "d’acculturation digitale"
-
IoT
[CES 2018] Néop, la clé mobile des espaces partagés
-
CES
[CES 2018] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif
-
Réalité virtuelle
[CES 2018] Timescope utilise la réalité virtuelle comme machine à voyager dans le temps
-
Géolocalisation
[CES 2018] Syntony fait entrer la localisation par satellites dans les tunnels et les métros
-
CES
[CES 2018] Knock personnalise la recherche de logement
-
IoT
[CES 2018] EHTech, un récupérateur connecté de chaleur des eaux usées de la douche
-
IoT
[CES 2018] La chaussure d’E-vone aide les seniors à rester autonomes
-
Tourisme
[CES 2018] Bziiit donne de la résonance aux marques sur le terrain
-
CES
[CES 2018] Par le jeu, Kiplin veut faire bouger les salariés
-
IoT
[CES 2018] Janasense repense le maintien à domicile des aînés
-
IoT
[CES 2018] Airnodes, un miroir intelligent sur mesure pour les hôtels
-
Santé
[CES 2018] Immersive therapy veut faire du bruit avec sa solution mobile anti-acouphènes
[CES 2018] Immersive therapy veut faire du bruit avec sa solution mobile anti-acouphènes
Start-up issue de Centrale Supélec, Immersive Therapy présente au CES 2018 la solution "Diapason" qui permet de diagnostiquer et soulager des acouphènes.
Sylvain Arnulf
Rien de tel que l’environnement bruyant des halls d’hôtels du CES de Las Vegas, avec le tintamarre des machines à sous, le brouhaha de la foule, le bourdonnement des hauts-parleurs installés sur les stands, pour parler de santé auditive. La start-up rennaise Immersive Therapy, née au sein de l’école d’ingénieurs Centrale Supélec, va tenter de capter l’attention des participants du salon d’électronique où l’on parle plutôt de barres de son surpuissantes et de home cinémas pétaradants.
A l’heure où chacun a un casque vissé sur les oreilles en permanence, ou presque, on dénombre de plus en plus de victimes de troubles de l'audition. En particulier des personnes atteintes d’acouphènes, ces bourdonnements et sons parasites envahissants qui leur gâchent la vie. Il n’est pas rare que ces troubles soient traités par des anti-dépresseurs, car la gêne peut être immense et les solutions thérapeutiques sont rares. C’est pourtant "un marché gigantesque" mais "où il y a beaucoup de charlatans", prévient Renaud Seguier.
Avec sa solution Diapason, Immersive Therapy ne prétend pas avoir mis au point une "solution miracle" qui répondra à tous les cas de figure. Mais elle pourrait améliorer la qualité de vie d’un certain nombre de patients. Le projet de start-up est né dans les couloirs de l’antenne rennaise de l’école Centrale Supélec. Il associe un professeur, Renaud Seguier, et un élève, Lilian Deleveau, qui s’appuient sur les travaux du professeur Catherine De Waele de la Pitié Salpétrière, sécialisée en oto-neurologie. Celle-ci travaille depuis une dizaine d’années sur des projets de recherche clinique innovants.
sensibilisation et traitement
C’est le fruit de ce travail que l’on retrouve dans "Diapason". L’application mobile a deux fonctions : réaliser un audiogramme précis par le biais de jeux, pour localiser la perte d’audition de la personne ; puis proposer une thérapie basée sur l’envoi de signaux sonores pour réveiller et réadapter certaines parties de l’appareil auditif. Il y a donc une partie sensibilisation et une partie "traitement". "Nous ne voulons pas court-circuiter les ORL, mais donner aux patients des outils pour prendre en main leur pathologie, assure Renaud Seguier. On parle de 'medical empowerment'. Rien n’empêche les utilisateurs d’aller voir un ORL pour consolider le diagnostic fait par l’application".
Si la partie "diagnostic" est gratuite, la thérapie est payante, à hauteur de 50 euros par mois pour 3 à 4 mois. Le traitement consiste en des petits jeux de 10 à 15 minutes à pratiquer une à deux fois par jour. "Pas besoin d’avoir un casque calibré ultra-perfectionné, l’essentiel est de pratiquer les exercices dans un environnement calme et de suivre le programme".
le CES pour préparer le crowdfunding
Immersive Therapy veut utiliser le CES comme une caisse de résonnance avant le lancement d’une campagne de financement participatif dans les prochaines semaines. Elle expose au sein de l’espace "Universités" du CES (où Centrale Supélec est l’une des rares écoles françaises) aux côtés d’un autre projet maison, la remorque électrique autopropulsée pour vélo K-Ryole, idéale pour la logistique urbaine.
2Commentaires
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER