Comment Novyspec, avec sa plateforme IoT, augmente l’inspection industrielle
La start-up nantaise Novyspec a développé une plateforme d'intégration d'objets connectés dédiés à la maintenance et l'inspection industrielles. Une solution dédiée aux inspecteurs qui réalisent des audits et expertises sur des chantiers dans le nucléaire, l’éolien...
Après un an de R&D, Novyspec veut aujourd’hui accélérer son développement commercial. La start-up nantaise a mis au point une solution logicielle d’intégration d’objets et dispositifs connectés permettant de récolter des données utiles lors de contrôles d’inspection industrielle. "L’objectif est de faciliter, grâce aux apports de l’IoT, le travail des inspecteurs lors de leurs visites techniques sur le terrain. Et de les rendre plus productives et économiquement mieux maitrisée", explique Jean-Philippe Lerat, le PDG de Novyspec.
Connecter tout type d'objets de maintenance industrielle
Concrètement, Novyspec n’a pas vocation à développer des dispositifs connectés. "Nous connectons sur notre plateforme des objets de toutes provenances : équipements de protection individuel, capteurs industriels, caméras déportées…" Pour en accélérer le déploiement, la start-up a noué des partenariats avec des industriels ayant des objets connectés adaptés à son marché. Elle travaille ainsi avec Parade, la filiale du groupe Eram, spécialiste des chaussures de sécurité, Atmotrack, start-up nantaise ayant développé un capteur dédié à la qualité de l’air ou encore le concepteur de drones professionnels Pilgrim Technology. "En couplant les données recueillies par les différents objets, Novyspec permet ainsi de repérer un danger potentiel quand un drone survole, une zone où travaillent des opérateurs dotés des chaussures de sécurité connectées", explicite Jean-Philippe Lerat.
Novyspec s’adresse aux DSI des opérateurs de sites industriels et territoriaux, des organismes de certifications réalisant des inspections pour le compte de tiers. Jean-Philippe Lerat, soumis à une politique de confidentialité, évoque de premiers projets signés avec des acteurs du gaz et de l’agroalimentaire sur le marché des smart-cities. "Nous sommes également sollicités par des grands groupes qui souhaitent industrialiser à plus grande échelle, via Novyspec, des prototypes d’objets connectés réalisés, souvent au sein d’une filiale en réponse à un besoin spécifique", précise le dirigeant.
Un spin-off de Sodius
Fondateur de Novyspec, Jean-Philippe Lerat n’est pas novice dans l’édition de logiciels. La start-up est une spin-off de Sodius, société nantaise spécialisée depuis 1999 dans l’ingénierie des systèmes complexes. "Nous éditons, pour les marchés de l’automobile, de l’aéronautique et de la défense, des outils de développements et de revue de modèles numériques", explique Jean-Philippe Lerat, qui travaille notamment avec IBM. Entre Nantes, Paris et Denver, Sodius emploie 30 salariés pour un chiffre d’affaires de 4 M€. Une activité a permis notamment à Jean-Philippe Lerat de financer, en fonds propres, le développement de la solution Novyspec. Si les deux entreprises partagent les mêmes locaux, une équipe de huit personnes est aujourd’hui dédiée à Novyspec. Deux à trois recrutements sont prévus sur l’année 2018 pour poursuivre les démarches de R&D et accélérer la commercialisation de la plateforme.
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