Comment se déplacer en cette journée de grève à la RATP ? Ces alternatives aux métros et RER
En raison d'un préavis de grève de l'ensemble des organisations syndicales de la RATP, la journée du vendredi 13 septembre 2019 s'annonce noire pour les transports en commun parisiens. Auto-partage, covoiturage, vélo, trottinette, taxi, VTC... L'Usine Digitale s'est penché sur les alternatives aux transports en commun.
Léna Corot
Mis à jour
12 septembre 2019
Alors que la journée du vendredi 13 septembre 2019 s'annonce noire pour les transports en commun parisiens, L'Usine Digitale s'est penchée sur les alternatives au métro et au RER. À la suite d’un préavis de grève de l’ensemble des organisations syndicales de la RATP dénonçant principalement la réforme des retraites, le trafic s'annonce extrêmement perturbé : 10 lignes de métros seront interrompues, seules les lignes 1 et 14 circuleront normalement, les lignes 4, 7, 8 et 9 circuleront de façon très limitée comme les RER A et B. Dans ces conditions, comment se déplacer dans Paris et sa métropole ?
Télétravail et espaces de coworking
Pour ceux qui le peuvent, le télétravail est une bonne alternative permettant tout simplement d'éviter de se déplacer. S'il est impossible de travailler depuis chez soi, de nombreux espaces de coworking sont accessibles dans Paris et ses environs. Ces derniers sont très souvent payants et il convient de réserver à l'avance.
Services de covoiturage courte-distance
La métropole parisienne, habituellement congestionnée, risque de voir ses routes fortement saturées. Pour limiter son impact, aider les personnes n'ayant pas de véhicule et financer son trajet, il est possible de se tourner vers les plates-formes de covoiturage courte-distance.
Une alternative à la voiture individuelle qui tente de s'imposer depuis quelques mois. Des start-up comme Karos et Klaxit proposent des solutions qui se focalisent sur les trajets domicile-travail. Grâce à un partenariat avec la RATP, Klaxit propose des trajets gratuits pour les voyageurs circulant en Ile-de-France sur cette journée de grève. A côté, le géant du covoiturage BlaBlaCar est aussi présent sur le courte-distance avec BlaBlaLines.
Voitures et scooters en auto-partage
Les personnes disposant du permis de conduire mais n'ayant pas de véhicule peuvent se tourner vers les voitures en auto-partage. Si Autolib' ne fait plus partie du paysage parisien, Free2Move, Moov'inParis et Car2Go proposent des centaines de véhicules en free floating. Ces voitures en libre service peuvent être récupérées à un endroit et stationnées à un autre. A côté, la ville de Paris propose son service d’autopartage en boucle Mobilib’ (avec Ubeeqo, Communauto, Drivy et Ada). Mais ces véhicules doivent être restitués dans leur station d'origine.
Côté deux roues, il est aussi possible de se tourner vers les véhicules en auto-partage. Les start-up comme Cityscoot et Coup proposent des flottes scooters de 50 cm3 en libre-service. Troopy, quant à elle, propose des 125 cm3.
Services de VTC, taxis et mototaxis
Différents services de VTC sont présents à Paris : Uber, Kapten (ex-Chauffeur Privé), Bolt (ex-Txfy), Marcel et Heetch. Toutefois, ces plates-formes disposent d'algorithmes faisant fluctuer le prix en fonction de la demande. Celle-ci devrait fortement augmenter vendredi 13 septembre et le prix des courses devrait s'en trouver très fortement impacté.
Une alternative est le taxi, dont les prix sont fixes mais augmentent en fonction des kilomètres parcourus et de la durée du trajet. En heure de pointe, lorsque les routes sont bouchonnées, ces prix peuvent s'envoler. Des services de mototaxi existent, mais ces derniers sont souvent très coûteux. Sur Paris, la start-up Felix propose un service similaire.
Trottinettes et vélos : les mobilités douces
A côté de ces modes de transport motorisés cohabitent les mobilités douces. Si la marche est la première d'entre-elles, lorsque les trajets sont trop long il est possible d'opter pour un vélo. Si les "nouveaux" Vélib' ont connu quelques déboires à leur lancement, le service a considérablement été amélioré depuis. De nombreuses stations sont mises en service et le nombre de vélos disponibles continue d'augmenter. Il est aussi possible d'emprunter un vélo électrique si le trajet s'avère long et/ou pentu. Toutefois, tous les Velib' doivent être récupérés et restitués sur une station dédiée.
Jump, un service d'Uber disponible directement sur son application VTC, propose des vélos électriques en free floating. Il est aussi possible de trouver des vélos Mobike, Donkey Republic et Oribiky. A côté, de nombreux services de trottinettes électriques en free floating ont envahi les rues de Paris comme Jump, Lime, Bird, B Mobility, Dott, Voi, Tier et Circ. Les prix sont similaires mais la qualité des trottinettes peut varier en fonction des acteurs. Et certains acteurs proposent des réductions en cette journée de grève.
L'ensemble de ces acteurs de la mobilité pourra profiter de cette journée noire dans les transports en commun parisiens pour gagner en visibilité. Au printemps 2018, les grèves à la SNCF avaient déjà permis à certains de ces acteurs de séduire une nouvelle clientèle. Toutefois, le plus compliqué est de pérenniser ces nouveaux utilisateurs une fois les transports en commun revenus à la normale.
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