
Actualisation du 26 avril 2017 : le feu stop connecté Cosmo est disponible en pré-commande sur Kickstarter au prix de 99 euros. Les premiers exemplaires seront livrés en juillet.
Une innovation qui peut sauver des vies, ce n'est pas fréquent au CES de Las Vegas, qui s'apparente parfois à une foire aux gadgets un brin futile. La start-up Cosmo Connected détonne dans cet univers avec une proposition simple qui pourrait devenir un standard en matière de sécurité des deux roues. Il s'agit d'un patch de 150 grammes doté d'un aimant, à scotcher à l'arrière d'un casque porté par un motard ou un cycliste. Ce petit rectangle s'allume en cas de décélération, comme le feu stop d'une voiture, pour informer visuellement les motards et automobilistes qui suivent.
Le feu stop est indépendant du véhicule : c'est l'accéléromètre interne qui détecte le freinage et donne immédiatement le signal. "Nous avons beaucoup travaillé pour que la lumière s'allume au bon moment", explique Romain Afflelou, président de Cosmo Connected.
Le patch contient aussi un giroscope qui peut détecter quand le porteur fait une chute. "Il doit alors répondre à un message si l'application mobile associée. En cas de trois non-réponses successives, l'alerte est donnée", explique le co-fondateur. La géolocalisation du smartphone permet d'envoyer le lieu de l'accident, l'appli contenant déjà les informations de base fournies par l'utilisateur (groupe sanguin, allergies, personnes à prévenir…)

Le feu peut aussi être utilisé en mode "feu de position" (utile par temps de brouillard) ou warning (pour signaler un accident, par exemple). L'autonomie tombe alors à 8 heures en mode continu, contre 35 heures en mode "freinage".
Crowdfunding lancé
Cosmo Connected se targue d'être le premier dans le monde à avoir imaginé un tel objet. "Nous avons déposé des brevets dans 151 pays", explique Romain Afflelou. Le feu-stop amovible (dessiné par Elium Studio) devrait être disponible dès le mois de mars sur un site de financement participatif, au prix de 99 euros. Les premiers clients devraient être livrés en mai. Cosmo imagine déjà des déclinaisons possibles de son produit, pour le ski par exemple. "On imagine aussi proposer l'objet aux sociétés faisant appel à des livreurs à scooter et vélo en zone urbaine, qui pourraient être visibles et mieux protégés", glisse l'entrepreneur.
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