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Le groupe BPCE vise un million de clients avec Samsung Pay désormais disponible en France
Disponible depuis ce jeudi 26 avril dans l'Hexagone, le wallet mobile permet de réaliser des paiements sans contact en magasin au-delà de 30 euros d'achat grâce à un double système d'authentification. BPCE est le premier partenaire bancaire tricolore de la solution développée par l'entreprise sud-coréenne. Environ un million de clients du réseau des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne sont éligibles à cette solution.
Trois ans après son lancement en Corée du Sud, Samsung Pay débarque en France. Lancé en 2015, le porte-monnaie électronique développé par le constructeur de smartphones sud-coréen est opérationnel depuis jeudi 26 avril dans l'Hexagone. Pour ce lancement, Samsung a noué un premier partenariat avec le groupe BPCE.
Les paiements en magasin d'abord
Le nouvel outil de paiement est disponible sur neuf références de la marque, du Samsung Galaxy S7 au S9+ en passant par le Galaxy Note 8 et les modèles A5 (à partir de 2017) à A8. Il sera également proposé sur les montres connectées Gear 3 et 4 dès la rentrée prochaine. "Cela représente 4 millions d'appareils compatibles sur le marché français", précise Laurent Moquet, directeur marketing B2B mobile de Samsung France. De son côté, le groupe BPCE estime qu'environ un million de ses clients sont éligibles à cette solution. "C'est plus que pour Apple Pay (que le groupe propose depuis 2016, ndlr)", reconnaît Jean-Philippe Van Poperinghe, directeur stratégie offres B2C au sein du groupe BPCE.
Aujourd'hui, le wallet mobile permet de réaliser des paiements sans contact en magasin avec les terminaux équipés en NFC (près de 50% des TPE du parc français sont équipés à ce jour. Une couverture totale est visée pour 2020). A la différence des paiements en NFC par simple carte bancaire, les paiements avec Samsung Pay ne sont pas plafonnés à 30 euros. "Le plafond de paiement dépend uniquement du plafond de la carte bancaire de l'utilisateur", précise Jean-Philippe Van Poperinghe.Samsung Pay dans le monde
Lancé en 2015, le wallet mobile de Samsung revendique aujourd'hui 36 millions d'utilisateurs à travers une vingtaine de pays dans le monde. L'entreprise sud-coréenne ne communique pas en revanche sur le taux d'utilisation de la solution. Apple reste également très discret sur ces informations.
Empreinte digitale ou scan d'iris
Pour utiliser cette fonctionnalité, l'utilisateur doit d'abord enregistrer ses différentes cartes bancaires. Deux options sont possibles : soit le mobinaute prend en photo sa carte de paiement, soit il la plaque contre le téléphone. Grâce à la technologie NFC, toutes les informations de la carte sont enregistrées automatiquement dans l'appareil. L'utilisateur reçoit ensuite un code par SMS pour valider son inscription.
Ensuite, lorsqu'il se trouve en situation d'achat, l'utilisateur peut simplement faire glisser son doigt de haut en bas de l'écran pour faire apparaître la fonctionnalité et sélectionner sa carte de paiement. Il doit ensuite s'authentifier soit en saisissant son code secret, soit en plaçant son doigt sur le capteur d'empreinte digitale, soit en scannant son iris pour les modèles haut de gamme. Il n'a alors plus qu'à poser l'appareil sur le terminal de paiement.
Un outil marketing et de fidélité
Samsung Pay permet aussi d'enregistrer ses cartes de fidélité et d'afficher leur code-barres en passant en caisse. Dans un second temps, l'entreprise sud-coréenne prévoit de décliner le paiement par empreinte digitale ou par le scan d'iris pour des achats in-app et les achats en ligne. "Techniquement cela fonctionne, l'option est déjà disponible aux Etats-Unis et en Corée", précise Laurent Moquet.
Côté business model, Samsung ne prélève pas de commission auprès des marchands qui proposent cette solution à leurs clients et ne facture pas non plus le groupe BPCE (contrairement à Apple pour Apple Pay). Quel intérêt alors pour l'entreprise sud-coréenne de proposer un tel service gratuitement ? "Notre objectif est d'avoir une préférence de marque car nous sommes sur un marché extrêmement concurrentiel", répond Laurent Moquet. Samsung prévoit même de faire de cette fonctionnalité un outil de fidélité : "Une fois que l'utilisateur a enregistré toutes ses cartes de paiement et de fidélité dans le wallet, il aura tendance à moins vouloir changer de téléphone", pense Laurent Moquet. Pour renforcer davantage cette dépendance à l'outil, Samsung Pay prévoit d'ajouter d'autres fonctionnalités comme l'intégration des titres de transports à l'échelle nationale.
Paylib face aux géants de la tech
Pour s'imposer sur le marché, Samsung devra néanmoins convaincre d'autres établissements bancaires. "Nous menons des discussions avec l'ensemble des acteurs du marché. D'autres partenariats devraient être annoncés dans les semaines et mois à venir", assure Laurent Moquet, qui mise sur la gratuité du service pour séduire. De son côté, BPCE affirme vouloir proposer la meilleure expérience de paiement à ses clients à travers le plus de choix possibles. Selon nos confrères des Echos, le groupe bancaire mutualiste devrait même lancer Google Pay dans le courant du troisième trimestre. Une information que les représentants du groupe n'ont pas souhaité commenter ce jour, mais qui laisse à penser que la solution de paiement tricolore Paylib (soutenue entre autres par le groupe BPCE) pourrait se retrouver cannibalisée par les offres des géants de la tech.
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