Covid-19 : La Corée du Nord accusée de cyberattaque contre Pfizer

Des hackers nord-coréens auraient tenté de pénétrer dans le système d'information du géant pharmaceutique Pfizer afin de voler des informations sur le vaccin contre le Covid-19, d'après un service de renseignement de la Corée du Sud. Cette campagne malveillante s'ajoute à des nombreuses accusations depuis le début de la pandémie.

 

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Covid-19 : La Corée du Nord accusée de cyberattaque contre Pfizer

Le National Intelligence Service (NIS), un service de renseignement de la Corée du Sud, accuse la Corée du Nord d'avoir mené une campagne de cyberattaques ciblant l'entreprise américaine Pfizer à l'origine d'un vaccin contre le Covid-19, d'après Reuters.

Voler des données médicales
Cette information a été révélée lors d'une réunion à huis clos du comité de renseignement de l'Assemblée nationale. L'objectif des hackers est clair : dérober des données sur ce précieux sérum mis au point avec la pépite allemand BioNTech, a détaillé le député Ha Tae-keung à l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. En revanche, il n'a pas précisé si l'attaque avait été couronnée de succès.

C'est plus la vente de ces données médicales qui intéressent les pirates informatiques que leur réutilisation, d'après le comité de renseignement. Il rappelle que la Corée du Nord devrait recevoir près de 2 millions de doses du vaccin d'AstraZeneca d'ici le premier trimestre 2021, dans le cadre du programme international COVAX.

Mais Pyongyang continue d'affirmer que le pays ne recense aucun malade. Une absurdité, d'après le NIS, qui souligne que la Corée du Nord avait toujours des échanges commerciaux avec la Chine, berceau de la pandémie, avant de fermer ses frontières début 2020.

Les hackers nord-coréens régulièrement accusés
Des hackers nord-coréens ont été à plusieurs reprises accusés d'attaques informatiques contre des structures liées au développement d'un vaccin contre le Covid-19. Le laboratoire AstraZeneca en avait fait les frais en novembre dernier. Les cyberattaquants se sont fait passer pour des recruteurs via le réseau social professionnel LinkedIn et sur la messagerie instantanée WhatsApp pour approcher les employés du laboratoire britannique situé à Cambridge. Ils ont ensuite envoyé des emails de description de poste contenant un lien cliquable malveillant.

Microsoft avait également révélé avoir détecté des attaques informatiques contre les laboratoires impliqués dans la lutte contre la pandémie. Elles étaient notamment menées par deux acteurs originaires de Corée du Nord, connus sous les noms de Zinc et Cerium.

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