Covid-19 : les plateformes Doctolib, Maiia et Keldoc retenues pour la prise de rendez-vous pour la vaccination

Les spécialistes de la téléconsultation Doctolib, Maiia et Keldoc ont été sélectionnés par le gouvernement pour assurer la prise de rendez-vous pour la vaccination contre le Covid-19. L'objectif est de fluidifier cette étape en permettant aux Français de choisir entre une plateforme publique et l'un de ces trois services. D'ici mercredi soir, tous les centres de vaccination devront être équipés d'une solution de gestion de prise de rendez-vous.

 

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Covid-19 : les plateformes Doctolib, Maiia et Keldoc retenues pour la prise de rendez-vous pour la vaccination

Le 18 janvier, la vaccination des plus de 75 ans ne résidant pas en Ehpad débutera en France. Pour piloter cette nouvelle étape dans la stratégie vaccinale, le ministère des Solidarités et de la Santé a choisi trois plateformes privés, Doctolib, Maiia et Keldoc, pour épauler la plateforme publique sante.fr, d'après L'Express.

4 plateformes de prise de rendez-vous
Après un lancement raté, le gouvernement veut accélérer la campagne de vaccination. D'ici mercredi soir, tous les sites de vaccination – tels que les hôpitaux, les CHU, les centres de la Croix rouge ou encore les maisons de santé – devront être équipés d'une solution de gestion de centre et de prise de rendez-vous en ligne. L'Etat prend à sa charge le coût de l'équipement.

Les Français ont donc quatre options pour trouver un centre et fixer une date pour leur vaccination. Soit ils passent par la plateforme sante.fr, rattachée au ministère des Solidarités et de la Santé, soit ils se connectent sur l'un des trois sites de téléconsultation et prise de rendez-vous médicaux.

Aucune procédure d'appel d'offres
Pour sélectionner ces trois entreprises, le ministère de la Santé n'a pas lancé d'appel d'offres, une procédure jugée trop longue. Comme l'expliquent Les Echos, il a préféré piocher dans "la base d'offres préconstituées d'une centrale publique d'achat", dont Doctolib, Keldoc, et Maiia étaient déjà "titulaires".

Doctolib a développé un logiciel dédié à la gestion des centres de vaccination et de prise de rendez-vous. D'après la pépite française, il est déjà utilisé dans 150 centres de vaccination en France, au CHU de Tours, Rennes, Limoges... Sa solution a également été sélectionnée par la ville de Berlin à la suite d'une procédure de mise en concurrence, toujours selon la société française.

Un premier bug à Nancy
Doctolib prétend proposer "la seule solution avancée disponible" jusqu'ici dans l'Hexagone. Via sa plateforme, les patients peuvent prendre rendez-vous en ligne 24h/24 et 7j/7 pour les deux injections, recevoir des informations de la part du centre de vaccination sélectionné et bénéficier de rappels par SMS.

Seul bémol : à Nancy, une faille dans le système mis en place par Doctolib a permis aujourd'hui à quelques personnes à prendre rendez-vous avant la date officielle. Toutefois, "on n'appelle pas les gens à venir se faire vacciner aujourd'hui. Si des gens de plus de 75 ans se présentent, bien sûr, on ne les renverra pas chez eux, mais ils prennent la place des soignants. On appelle au civisme", a précisé la mairie, citée par L'Express.

200 personnes mobilisées au sein de Maiia
De son côté, Maiia, filiale spécialisée dans la téléconsultation du groupe Cegedim, note dans un communiqué de presse que les patients âgés de plus de 75 ans, pompiers et aides-soignants de plus de 50 ans pourront prendre RDV à partir de ce mercredi 13 janvier pour se faire vacciner à compter de lundi 18 janvier 2021. Au total, ce sont 200 personnes qui ont été mobilisées pour gérer cette nouvelle activité.

Keldoc, filiale du groupe Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH), assure que des centres de vaccination, utilisent déjà sa solution de prise de rendez-vous. Comme pour Maiia, les patients devront attendre mercredi pour réserver un créneau.

Le Covid-19, une aubaine pour la télémédecine
Une nouvelle fois durant cette crise sanitaire, les entreprises de télémédecine tirent leur épingle du jeu. Ainsi, entre janvier et juin 2020, le recours à la téléconsultation a été multiplié par plus de trois auprès des patients et par plus de cinq auprès des médecins. Stanislas Niox-Château, cofondateur et dirigeant de Doctolib, affirmait le 6 mars dernier que sa plateforme avait déjà enregistré "une augmentation de 40% des téléconsultations".

Mais cette fois-ci, l'enjeu n'est pas économique, affirment les trois entreprises sollicitées par Les Echos. En effet, la durée de la mission, de trois à six mois, reste limitée.

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