Tout le dossier Tout le dossier
-
Start-up
Crowdfunding : vers une concentration du secteur ?
-
Economie numérique
Le gouvernement lâche la bride au crowdfunding
-
Start-up
Les plates-formes de crowfunding pourront lever jusqu’à un million d’euros pour les start-up
-
Start-up
Le crowdfunding sert autant à lever de l'argent qu'à faire le buzz
-
Éco - social
Le financement participatif cherche sa légitimité
-
Éco - social
Aux Etats-Unis, le crowdfunding, ça marche
-
Éco - social
Bpifrance fédère les sites de crowdfunding
-
Monsieur Tout-le-monde joue au business angel
Crowdfunding : vers une concentration du secteur ?
Le nouveau texte qui encadre les plates-formes de crowdfunding devrait donner confiance aux investisseurs et donc rendre le marché plus attractif. Mais aujourd’hui, rares sont les entreprises de financement participatif rentables, voire même à l’équilibre. Le secteur va probablement se consolider dans les 18 prochains mois.
Lélia de Matharel
Créer sa société de crowdfunding est désormais un jeu d’enfant. "Avec le nouveau texte qui encadre clairement notre activité, plus besoin de maîtriser les moindres détails du code du commerce", souligne Joachim Dupont, président d’Anaxago. "Ce texte clair devrait créer un appel d’air dans le secteur et permettre de faciliter l’arrivée de nouveaux entrants sur notre marché."
Ce nouvel encadrement légal, plus clair, permettra probablement aux plates-formes de crowdfunding de mettre en confiance un plus grand nombre d’investisseurs. Le financement participatif devrait logiquement prospérer, comme le souhaitait le gouvernement. Oui mais…
Peu de plates-formes à l’équilibre
"Chez Anaxago, nous pensons que le secteur va nettement se concentrer dans les 18 mois à venir", prévoit Joachim Dupont. Sur les 70 plates-formes qui existent en France, une dizaine réalisent plus de 85% des transactions. Selon Anaxago, qui a collecté les données auprès des sociétés de financement participatif, seules deux plates-formes sont aujourd’hui rentables : MyMajorCompany et Ulule, qui collectent toutes les deux des fonds pour des projets culturels. "Nous ne sommes pas encore à l’équilibre en 2013, mais espérons y parvenir en 2014", confie Nicolas Sérès, directeur des opérations de Wiseed, lancé en 2007.
Retrouvez aussi notre dossier "Entrepreneurs : les quatre commandements pour s’imposer aux USA"
Au-delà des résultats financiers, la probable concentration qui va avoir lieu dans le secteur est liée à la confiance. "Avant que des investisseurs soient convaincus de votre sérieux, il y a une durée incompressible. Vous devez prouver que vous êtes fiable", explique Joachim Dupont.
L’expertise avant tout
Le crowdfunding demande aussi une expertise : "ce qui nous demande le plus de travail, c’est de trouver des entreprises à fort potentiel de croissance", pointe le fondateur d’Anaxago. Pour conquérir des contributeurs, le plus simple est d’avoir déjà fait la preuve de son talent de découvreur de start-up. Le nouveau texte pourrait donc profiter aux acteurs déjà bien installés, qui offriront leurs service à un nombre croissant d’entreprises : entre 2012 et 2013, les volumes de fonds collectés grâce au crowdfunding ont crû de 180% en France.
Lélia de Matharel
SUR LE MÊME SUJET
Crowdfunding : vers une concentration du secteur ?
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER