D'auto-école en ligne à fournisseur d'accès à la mobilité : pourquoi Ornikar lève 35 millions d'euros
L'auto-école en ligne Ornikar a annoncé vendredi 28 juin 2019 avoir levé 35 millions d'euros. La jeune pousse, qui assure avoir séduit 20% des candidats potentiels au permis de conduire en France en 2018, souhaite poursuivre son implantation en Europe et développer de nouveaux services tournés vers l'accès à la mobilité.
Ornikar, jeune pousse qui contribue à la digitalisation du secteur de l'auto-école, a annoncé vendredi 28 juin 2019 avoir levé 35 millions d'euros. Une opération qui réunit ses investisseurs historiques Idinvest Partners et Brighteye ainsi que Bpifrance, via son fonds Large Venture.
Ornikar vise 35% de parts de marché en 2019
Ornikar a été fondé en 2013 afin de "s'attaquer à la formation du permis de conduire, réduire ses coûts et améliorer les conditions de travail des enseignants", résume à L'Usine Digitale Benjamin Gaignault, associé dirigeant d'Ornikar. Rapidement, la jeune pousse a réussi à se faire une place sur ce secteur avec sa formation au code de la route 100% en ligne à 29,90 euros et ses cours de conduite dont les prix oscillent entre 36 et 39 euros de l'heure. Ornikar assure avoir atteint les 20% des parts de marché en 2018 et souhaite grimper à 35% en 2019 en accueillant 350 000 candidats français au permis de conduire.
Sa précédente levée de fonds, d'un montant de 10 millions d'euros, a été réalisée en 2018 afin "d'asseoir sa marque sur l'activité du permis de conduire en France et tester de nouveaux leviers de croissance à l'international et en proposant de nouveaux produits", explique Benjamin Gaignault. La start-up, qui s'est implantée en Allemagne et en Espagne, est présente dans "400 villes en France et dispose d'un réseau de 700 enseignants partenaires", détaille-t-il. Sur ce marché français, Ornikar s'est lancé dans la commercialisation de voitures et d'assurance pour ses élèves.
Développer de nouveaux services
Avec cette nouvelle levée de fonds de 35 millions d'euros, Ornikar entend accélérer ces leviers de croissance. La jeune pousse veut ouvrir de nouveaux pays comme l'Italie et la Belgique. La seule condition ? "Que le permis de conduire soit une vraie problématique", affirme Benjamin Gaignault. A terme, Ornikar ambitionne de proposer ses services en dehors de l'Europe. En parallèle, la start-up veut aussi développer d'autres services tournés sur l'accès à la mobilité.
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