D'ici à 2030, des processeurs d'intelligence artificielle remplaceront les avocats, prédit un rapport
Les processeurs d'intelligence artificielle pourraient être capables, d'ici à 2030, d'exécuter les tâches accomplies aujourd'hui par de jeunes avocats et détruiront donc leurs emplois, prévoit un rapport du cabinet de conseil juridique Jomati Consultant.
Lélia de Matharel
Les avocats, bientôt une espèce en voie de disparition ? C'est ce que prévoit un rapport publié par le cabinet londonien de conseil juridique Jomati Consultant, repris par le site spécialisé Legal futures le 1er décembre. La menace qui plane sur cette profession n'est autre que… l'intelligence artificielle, souligne ce document intitulé "Civilisation 2030 : le futur proche des sociétés juridiques". Selon cette enquête, les progrès dans le domaine sont tels qu'un robot sera capable d'ici 15 ans de réaliser le travail d'une douzaine de jeunes associés, encore au bas de l'échelle hiérarchique.
Si ces machines voient effectivement le jour, elles "ne ressentiront pas la fatigue, ne chercheront pas à avoir de l'avancement, elles ne demanderont pas d'augmentation de salaire. Le prix des tâches juridiques qu'elles accompliront baissera rapidement", prévoit le rapport. Pour les personnes qui détiennent ces entreprises juridiques, l'arrivée de l'intelligence artificielle est une aubaine : elles deviendront plus rentables grâce à cette technologie.
Baisse du nombre d'embauches
Mais elle n'augure rien de bon pour les avocats qui seront en 2030 au bas de l'échelle, s'alarme le document. "Le nombre d'associés que les cabinets auront besoin d'embaucher va fortement diminuer." La solution ? Que les entreprises juridiques ne les recrutent pas pour faire un travail dont seront capables des processeurs d'intelligence artificielle, mais pour les former à devenir rapidement des avocats expérimentés. Des salariés capables de comprendre ce que désirent leurs clients, une mission qui n'est pas encore à la portée des robots.
Lélia de Matharel
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