
Mal protégés, les serveurs de l’Office of Personal Management, qui emmagasinent les données personnelles des fonctionnaires américains, ont subi pendant plusieurs mois des cyberattaques.
Ces intrusions, révélées début juin, ont permis aux hackers de s'emparer des informations concernant les antécédents judiciaires, l'état de santé, l'avancement de carrière... de 21,5 millions d'employés fédéraux. C'est cinq fois plus que ce qu'avaient initialement estimé les autorités du pays, qui parlaient en juin de 4 millions de personnes.
Les pirates n'ont pas encore dit ce qu'ils comptaient faire de ces data. Une enquête est actuellement en cours, pour débusquer les responsables de ces attaques dans la jungle d'Internet. Des soupçons pèsent notamment sur la Chine.
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