Deux expérimentations de cargo autonome en préparation au Japon et en Norvège

Un cargo empruntera une route commerciale à fort traffic début 2022 au Japon, et un porte-containers électrique fera ses débuts en Norvège avant la fin de l'année.

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Deux expérimentations de cargo autonome en préparation au Japon et en Norvège
Le Yara Birkeland, un cargo électrique autonome, prendra la mer en Norvège.

Après les voitures, les camions, les navettes, les tracteurs, les véhicules industriels et les machines volantes, voici les navires autonomes. Au Japon, un consortium mené par l'entreprise de transport maritime Nippon Yusen, avec le soutien de la Nippon Foundation, va faire voguer un cargo sans équipage sur 380 kilomètres en février 2022.

Il partira de Tokyo pour se rendre à Ise, en traversant une route commerciale très empruntée. En cas de problème, une équipe à terre sera en mesure de reprendre les commandes à distance. Nippon Yusen ambitionne de transformer la moitié de sa flotte en navires autonomes d'ici 2040.

Norvège et Japon
Un autre cargo autonome devrait prendre la mer en Norvège, rapporte CNN. Développé par le constructeur Vard, le chimiste Yara International et la société technologique Kongsberg Maritime, ce porte-containers de 80 mètres de long est le premier navire autonome électrique, doté d'une batterie 1000 fois plus puissante que celle d'une voiture électrique. Sa recharge se fait à quai.

Il ralliera deux villes norvégiennes avant la fin de l'année, avec à son bord un équipage réduit, et trois centres de contrôle à terre pour le superviser. Baptisé Yara Birkeland, le porte-containers aurait dû faire son premier voyage l'année dernière, mais l'expérimentation a été décalée à cause du Covid-19.

En 2018, un ferry autonome conçu par Rolls Royce avait parcouru un peu moins de 2 km dans les eaux finlandaises. La mise à l'eau de navires autonomes pose divers problèmes techniques. D'une part, ils doivent être équipés de solutions d'auto-diagnostique pour détecter d'éventuels problèmes de maintenance. D'autre part, ils doivent être capables de communiquer entre eux afin de s'assurer qu'ils n'entrent pas en collision. Enfin, se pose la question de la régulation dans les eaux internationales et territoriales.

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