[Digital RH] Staffman simplifie le partage de compétences entre entreprises du numérique

La start-up toulousaine Staffman vient de développer une plateforme collaborative pour faciliter la mutualisation de compétences entre entreprises du numérique et le recrutement d'ingénieurs indépendants. Son déploiement est en cours sur les grandes villes de France.

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[Digital RH] Staffman simplifie le partage de compétences entre entreprises du numérique
Bastien Vialade (chemise bleue) et Joël Alaux (chemise rouge) les co-fondateurs de Staffman.

Pas toujours facile de recruter en urgence des ingénieurs en informatique. Sur un marché français très en demande, où l'on estime qu'il manque environ 10 000 ingénieurs par an, 5 à 15% des salariés des ESN (entreprises de services du numérique) seraient paradoxalement peu ou pas occupés, notamment entre deux missions, selon une étude du Syntec. L'idée de Bastien Vialade et de Joël Alaux, tous deux ingénieurs en développement logiciel et anciens cadres dirigeants d'une ESN, est simple : proposer un service de staff-sharing, ou partage de compétences, via une plateforme web collaborative.

Déjà une cinquantaine d'entreprises utilisatrices pour près de 200 profils ingénieurs

La plateforme recense les profils de candidats, qu'ils soient indépendants ou salariés, valide leur disponibilité et leurs compétences et assure la mise en relation avec les entreprises en recherche de temps ingénieurs. L'inscription à la plateforme est gratuite pour les ingénieurs indépendants en recherche de mission et fait l'objet d'un abonnement pour les entreprises qui souhaitent mettre en ligne des compétences disponibles pour les mutualiser. A la clef : de la flexibilité pour les entreprises et une alternative aux périodes d'inter-contrats pour les ingénieurs.

Ouverte il y a à peine deux mois, la plateforme Staffman a déjà séduit une cinquantaine d'entreprises et affiche près de 200 profils d'ingénieurs présentant des disponibilités. Parmi les premiers abonnés, des entreprises de conseil et d'ingénierie telles que Devoteam, Econocom, Astek, Ausy, ou encore Sogeti. "Nous ciblons potentiellement toutes les entreprises du numérique qui emploie plus de 5 salariés, soit environ 35 000 entreprises rien qu'en France", précise Bastine Vialade.

Un déploiement national d'ici fin 2017 et l'international pour 2018

Initialement créée sur Toulouse, Staffman est déjà en cours de déploiement sur Paris, Rennes, Marseille, Nice et Strasbourg. "Notre ambition est d'être présents sur toutes les métropoles régionales françaises d'ici fin 2017 et de nous lancer à l'international dès l'année prochaine", souligne Bastien Vialade. Priorités : l'Allemagne et les pays du Benelux. Dans la foulée, Staffman pourrait aussi décliner sa plateforme en direction d'autres secteurs, notamment la finance, le BTP, ou la santé.


Une première levée de fonds prévue pour octobre

Pour accompagner sa croissance et structurer son développement commercial, Staffman compte boucler une première levée de fonds, de l'ordre de 300 000 euros, d'ici octobre prochain.


Créée en mai 2017, à l'issue du programme Starter de la Mêlée, la start-up toulousaine, accompagnée par l'Incubateur Midi-Pyrénées, prévoit de créer une vingtaine d'emplois d'ici 2020, dont une dizaine dans les prochains mois. Elle table sur un chiffre d'affaires de 1,8 million d'euros pour 2018 et sur 5 millions d'euros pour 2020.

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