
Après N26, Revolut, Orange Bank et Eko, une nouvelle banque mobile fait officiellement son entrée sur le marché français ce vendredi 16 février 2018. Il s'agit de Ditto Bank, née au sein de Banque Travelex, elle-même rattachée au spécialiste du change britannique Group Travelex. Le nouveau venu entend se distinguer des autres offres par son positionnement atypique. "Nous nous adressons aux personnes qui jonglent avec plusieurs devises en raison de leur travail ou parce qu'elles voyagent beaucoup pour le plaisir", expose Sylvain Pignet, CEO de Ditto Bank.
Un abonnement mensuel de 9,90 euros
Concrètement, l'application, disponible au tarif 9,90 euros par mois, permet d'ouvrir un compte courant en euros depuis un smartphone, puis d'ouvrir autant d'autres comptes que nécessaires dans 27 devises disponibles. Tous les comptes sont liés à une seule et même carte de paiement Mastecard Gold, qui est capable de reconnaître la devise dans laquelle le paiement est effectué. L'utilisateur peut créditer ses comptes, régler des factures, effectuer des retraits et des virements de compte à compte, le tout gratuitement. La marge de change est quant à elle plafonnée à 1% du montant de la transaction et est dégressive.
Disponible en version bêta depuis août 2017, Ditto Bank comptait jusqu'à présent quelques centaines d'utilisateurs et revendiquait une liste d'attente de 7000 personnes. Cette année, la néobanque entend séduire 65 000 clients dans l'Hexagone. A titre de comparaison, l'allemand N26, qui vise un public bien plus large, aurait séduit 200 000 clients français en un an.
80 devises et un déploiement international
Ditto Bank promet d'étoffer son offre au fur et à mesure pour atteindre graduellement 80 devises. La néobanque prévoit également de proposer un découvert, des offres de crédits instantanés liés au voyage et d'introduire des produits d'épargne. Elle compte par ailleurs décliner son offre dans d'autres pays au cours de l'année. "Notre produit a été conçu pour le monde et non pas uniquement pour le marché français", assure Sylvain Pignet. Au total, 65 salariés et une quarantaine de consultants planchent sur ce produit.
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