
Divvy a annoncé mardi 5 janvier avoir bouclé un cycle de financement de 165 millions de dollars. Ce tour de table en série D fait entrer de nouveaux investisseurs de renom comme Hanaco, PayPal Ventures, Whale Rock et Schonfeld aux côtés des partenaires historiques NEA, Insight Venture Partners, Acrew et Pelion.
Cette levée de fonds, qui succède à un tour de table de 250 millions de dollars en 2019, vise à accélérer le développement de la plateforme et sa future feuille de route. Elle fait entrer la start-up américaine dans le cercle des licornes, avec une valorisation à 1,6 milliard de dollars.
500% d'inscriptions mensuelles depuis mars 2020
Fondée en 2016 et basée à Draper, dans l’Utah, Divvy a mis au point une solution combinant digitalisation RH et fintech. Elle permet de moderniser les processus financiers en combinant la gestion des cartes de crédit professionnelles, des achats chez les fournisseurs et des dépenses effectuées par les collaborateurs en une seule plateforme centralisée. Plus précisément, la société propose un logiciel gratuit de gestion des dépenses liées à des cartes de crédit professionnelles, afin d'avoir une visibilité des dépenses en temps réel et un suivi précis des budgets.
La particularité de la solution est de s’appuyer sur une plateforme cloud qui permet une grande automatisation des tâches de gestion de flux et des rapports. Au-delà de gagner du temps – le collaborateur n’a pas à déclarer manuellement ses notes de frais et son entreprise à déclencher un process de remboursement – Divvy permet de lier les flux de trésorerie internes aux achats sans recourir à une banque et à une application tierce. Son modèle économique repose sur une commission prélevée sur les dépenses effectuées via ses cartes de paiement.
Divvy a visiblement profité d’un effet Covid-19, avec une augmentation de 500% d'inscriptions mensuelles depuis mars 2020. Elle bénéficie à la fois de l’adoption massive des solutions numériques B2B mais également de la volonté des professionnels de mieux encadrer les dépenses internes dans un contexte global de crise économique. La pépite américaine cite parmi ses clients Noom, Stove, Rhone, EyeCare Partners, LLC ou encore les célèbres franchises sportives Utah Jazz et Atlanta Dream.
Réagir