
Le patron de la licorne Slack explique son succès
Selon Stewart Butterfield, le PDG de Slack, le succès de sa start-up réside dans sa communication humaine, sa "personnalité". La start-up comptait 1,7 millions d'utilisateurs 20 mois seulement après son lancement en 2014. C'est l'une des start-up qui a connu la plus forte croissance dans le monde. Lors de la conférence Vision 2020 organisée par le magazine Inc à San Francisco, le PDG a insisté : "les utilisateurs veulent sentir qu'il y a quelqu'un de l'autre côté [ de l'ordinateur] la plupart du temps les logiciels n'ont pas de personnalité." Cela dit, cela signifie que le succès de Slack dépend aussi de la qualité des relations professionnelles entre les individus qui interagissent. "Si vous détestez votre boulot et les gens avec qui vous travaillez, vous allez detester Slack" a-t-il ajouté.
L'intelligence artificielle va remplacer les emplois traditionnels, selon l'investisseur Vinod Khosla
"Je pense que l'impact de l'intelligence des machines sur la société sera plus grand que celui du mobile," a expliqué l'investisseur de renom Vinod Khosla lors de la conférence Post-Seed à San Francisco. Certain emplois ne disparaitront pas mais seront transformés. Selon lui, 80% de ce que les docteurs font peut être automatisé via la technologie, même si la relation émotionnelle docteur-patient reste importante. Autre exemple, selon lui la technologie des voitures sans conducteur, particulièrement dans des services comme Uber, va remplacer les transports publics qui seraient ainsi voués à disparaître.
Conseils aux entrepreneurs par la PDG de Polyvore, racheté par Yahoo!
Jess Lee, la PDG de Polyvore, racheté par Yahoo! en 2015 pour environ 200 millions de dollars, a partagé ses conseils aux entrepreneurs lors de la conférence organisée par le magazine Fortune à San Francisco. "Quand j'étais chez Google, Marissa Mayer m'a dit que les meilleures décisions qu'elle a prises pour sa carrière comportaient des risques", explique-t-elle. L'entrepreneuriat est dépeint comme un eldorado, alors qu'en fait ce n'est jamais une ligne droite qui mène au succès, selon elle. "En tant qu'entrepreneur, on passe de moments vraiment douloureux, en se demandant 'pourquoi j'ai choisi ce métier', à des moments vraiment joyeux où l'on se dit 'je suis faite pour ça'". Selon elle, les start-up sont encouragées à ne montrer que le bon côté des choses ce qui peut être très stressant. "Ce n'est pas vrai que 'tout va bien' il y a toujours quelque chose qui coince quelque part si vous êtes dans une start-up" ajoute-t-elle. Il est donc crucial de bien s'entourer pour pouvoir parler de ses difficultés. Enfin sur le processus de l'acquisition, "j'aurais dû nouer des contacts plus en amont avec nos acquéreurs potentiels, c'est important de développer ces relations des années avant un éventuel rachat", a-t-elle estimé.
Mark Zuckerberg répond aux critiques après son don de 45 milliards de dollars
Ce mardi, le patron du réseau social a créé le buzz avec l'annonce de son don de 45 milliards de dollars, soit 99% de ses parts dans Facebook. Les critiques ne se sont toutefois pas fait attendre. Mark Zuckerberg a tenté de calmer les inquiétudes via un message... sur Facebook bien sûr. "Nous nous concentrerons dans un premier temps sur l'apprentissage personnalisé, les maladies, connecter les gens et construire des communautés plus fortes. Nous avons déjà fait de nombreux investissements ces cinq dernières années dans l'éducation, la science, la santé, l'accès à internet et l'inclusion - et vous pouvez voir un résumé de nos investissements sur la page de la Chan Zuckerberg Initiative." Il en a aussi profité pour mettre au clair les accusations d'évasion fiscale, expliquant que les parts seraient bien taxées via leur nouvelle structure.
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