
En Europe, le chiffre d’affaires du e-commerce B2C devrait atteindre 500 milliards d’euros selon un rapport publié dans le cadre du Global e-commerce summit qui se tient les 31 mai et 1er juin à Barcelone. En 2015 le chiffre d’affaires a augmenté de 13,3% et cette tendance devrait se maintenir sur l’année 2016. "Le secteur e-commerce explose. Mais l’Europe n’a pas encore exploité tout son potentiel. Aujourd’hui, 57% des Européens achètent en ligne, mais seulement 16% des PME vendent en ligne et 7,5% de ces petits e-commerçants exportent", peut-on lire dans le rapport.
La France dans le top 3
La part de l’e-commerce sur l’économie européenne n’a eu de cesse de s’agrandir ces dernières années, et cette croissance devrait continuer durant les trois ans à venir, pour atteindre 660 milliards d’euros en 2018. Le trio Royaume Unis, France et Allemagne se partage 60% du chiffre d’affaires. Le Royaume Unis se taille la plus grosse part du gâteau avec 157,1 milliards d’euros d'achats en lignes et un panier moyen par consommateur de 3 626 euros. Mais les marchés les plus dynamiques sont à l'Est : l’Ukraine a connu une croissance de 35% comparé à 2014, et la Turquie avec une croissance de 34,9%.
Le poids du lobbying
Pour exploiter tout son potentiel, le secteur du e-commerce doit encore relever plusieurs défis : les différences juridiques d’un pays à l’autre, les taxes douanières et l’optimisation de la logistique et de la distribution. La fondation Ecommerce Europe, qui a diligenté ce rapport, compte peser sur les institutions européennes pour "l’élaboration d’une législation européenne équilibrée, capable d’avoir un impact direct sur le e-commerce". Ce secteur devrait donc pouvoir compter sur le lobbying pour bénéficier d’une réglementation à son avantage.
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