EasyMile supervise deux navettes autonomes sur l'un des sites des JO 2024

La start-up toulousaine EasyMile supervise à distance deux navettes autonomes sans opérateur à bord sur le site du Centre National de Tir Sportif à Châteauroux. Celles-ci seront exploitées par Keolis pendant les Jeux olympiques de 2024.

 

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EasyMile supervise deux navettes autonomes sur l'un des sites des JO 2024

EasyMile travaille avec Keolis, opérateur privé de transport de voyageurs, à l’exploitation de deux navettes autonomes EZ10 – pouvant transporter jusqu'à 12 personnes – sur le site du Centre National de Tir Sportif (CNTS) situé à Châteauroux (36).

Lors des Jeux Olympiques de 2024, celles-ci devraient permettre aux spectateurs et aux athlètes de parcourir les 1,5km qui séparent le parking principal (situé à l’entrée du CNTS) des stands de tirs les jours de compétition. La pépite française offre ainsi un service dit du dernier kilomètre, doux et écoresponsable.

Des navettes supervisées par EasyMile depuis Paris

Cette nouvelle étape fait suite à 18 mois de tests pendant lesquels Keolis a exploité, avec un superviseur à bord, ces deux véhicules autonomes de troisième génération sur le parcours prévu. Le spécialiste du transport public a ainsi pu essayer le logiciel de navigation et valider les dernières caractéristiques des systèmes de sécurité.

Désormais, les essais se poursuivent sans opérateur à bord, en mode "totalement autonome". Les véhicules sont alors placés sous la surveillance d’un opérateur terrain et supervisés par EasyMile depuis Paris. Les passagers peuvent, en cas de besoin, entrer en communication avec le superviseur grâce un système d'interphone et de caméras positionnées à l’intérieur des véhicules. "Cette dernière phase vise à valider le modèle économique et opérationnel des navettes", explique l’entreprise.

Période charnière pour EasyMile

Le CNTS fait partie de ces sites privés en environnement contrôlé particulièrement adaptés au déploiement de navettes autonomes. Certaines commencent à rouler en ville sur des routes publiques lorsque les conditions s’y prêtent. Pour l’heure, c’est le cas à Toulouse pour EasyMile, où Transdev opère, sur le campus de cancérologie, deux véhicules parcourant chaque jour des boucles pouvant atteindre 6,6 km, qui font le trajet parking-hôpital dans le cadre d’un essai commencé en janvier dernier.

La période est charnière pour la start-up française. Le site d’ArianeGroup, situé aux Mureaux dans les Yvelines (78) – qui est l’un des plus complexes déployés en raison des nombreuses intersections et ronds-points ainsi que de la présence d’un tunnel – est passé au niveau 4 (flotte de navettes sans opérateur à bord et supervisée à distance) il y a quelques mois, tout comme le service déployé à Terhills en Belgique.

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