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EISTI, des cracks des maths au service de l’informatique
Deuxième volet de notre série sur les écoles du numérique : l’EISTI. Depuis 30 ans, cette école d’ingénieurs en informatique très colorée en mathématiques creuse son sillon et signe de nombreux partenariats.
Il a créé cette école, et la dirige toujours 30 ans plus tard. Nesim Fintz, charismatique directeur de l’Ecole internationale des sciences du traitement de l’information (EISTI), incarne la stabilité de cette école d’ingénieurs de Cergy-Pontoise, au nord-est de Paris, qui n’a cessé de s’améliorer. Elle délivre deux diplômes, l’un en génie informatique, l’autre en génie mathématique. Mais tous ses diplômés sont sensibilisés à la spécialisation qu’ils n’ont pas suivie. C’est une des caractéristiques de l’école : former les informaticiens aux mathématiques financières, et donner une solide formation en informatique aux futurs spécialistes des finances. Si 22% des diplômés partent dans les SSII et les services, 19% vont dans la finance/banque/assurance.
L’école en quelques chiffres EISTI, Ecole internationale des sciences du traitement de l’information
- Date de création : 1983
- Recrutement : après bac via le concours Avenir ; après prépa, via les Concours communs polytechniques (CCP)
- Durée des études : 5 ou 3 ans. Diplôme : ingénieur
- Coût (2013) : 4500 € par an pendant 2 ans (prépa), 6950 € pendant 3 ans (cycle ingénieur)
- Salaires de sortie : 38200 € bruts annuels (France) ou 46200 € (à l’étranger)
- Nombre d’élèves en 2013-2014 : 1100 (de la 1ère à la 5e année). Nombre d’anciens élèves : 3300
- Localisation : Cergy-Pontoise, Pau
- Durée obligatoire des stages : 46 semaines
- Nombre de partenariats à l’étranger : 35 dont 13 doubles diplômes
Depuis cette année, l’école propose un master en "Systèmes décisionnels", reconnaissance de la qualité d’une des formations de pointe de l’école, en aide à la décision (Business Intelligence ou BI), et Business Analytics. L’an dernier déjà, un master en finance quantitative et gestion de risques avait été ouvert, en collaboration avec les universités de Cergy et de Dauphine. Ces deux masters internationaux sont réservés aux étudiants étrangers et enseignés en anglais.
Doubles diplômes avec Dauphine et l’ESSEC
En 30 ans, l’école a su monter en gamme, en se faisant accepter dans les banques d’épreuves communes des concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs, et surtout en multipliant les doubles diplômes. "Nous sommes l’école des doubles diplômes ! s’enflamme Nesim Fintz. Et celle qui a le plus d’accords avec Paris Dauphine." Les étudiants de deuxième ou troisième année peuvent suivre un master 1 ou 2 à Dauphine, en maths appliquées, actuariat, informatique des organisations…
L’EISTI a aussi développé des partenariats avec des écoles de management. Chaque année, une trentaine d’étudiants, à la fin de leur deuxième année, partent un an à Grenoble Ecole de management, puis reviennent suivre leur dernière année à l’EISTI. Un autre accord rend l’admissibilité automatique à l’ESSEC, école voisine, aux étudiants de deuxième année qui ont suivi un M1 à Dauphine ou aux élèves de troisième année. Bilan, pour le directeur : "40% de nos étudiants sortent avec un double diplôme, 60% si on compte ceux qui font une année de plus."
Fusion programmée avec d’autres écoles
Le directeur délégué de la SSII Sopra Group (17 000 salariés dont 10 000 en France), Noël Bouffard, vice-président du conseil d’administration de l’EISTI, ne tarit pas d’éloges. "C’est une école qui monte. Ses diplômés ont à la fois une solide formation technique, et une éthique très forte. Nous en recrutons une vingtaine par an, et en employons entre 80 et 90…"
L’EISTI pâtit de son statut d’école privée payante (21 000 euros les trois ans), qui la fait passer après d’autres auprès d’étudiants reçus dans plusieurs écoles, malgré la distribution de 350 000 euros de bourses chaque année. Depuis 2010, elle s’est rapprochée, sous la forme d’un collegium, de deux écoles d’ingénieurs publiques, Supméca et l’ENSEA. Les trois préparent leur fusion d’ici quelques années, et s’insèrent dans le plus grand ensemble que forme la communauté d’universités et d’établissement de Paris Grand Ouest (UPGO). "L’école doit rester ouverte et évoluer", conclut Nesim Fintz.
Cécile Maillard
Retrouvez l’EISTI dans le classement des écoles d’ingénieurs de L’Usine Nouvelle
Arthur Mayrand, 30 ans, promo 2006 : "Cette école m’a ouvert l’esprit"
Ingénieur nouvelles technologies et nouveaux services à France Télévisions
"J’ai suivi une des spécialités phare de l’EISTI, informatique décisionnelle, mais je travaille dans tout autre chose… Pendant mes études, pour une association étudiante en informatique que je présidais, j’ai monté un partenariat avec Apple et qui m’a permis de rencontrer France Télévisions. Ils m’ont pris en stage de fin d’études, puis ont voulu m’embaucher. Mais pendant ma deuxième année, j’avais créé une entreprise avec des amis. C’était hors de l’EISTI, mais avec les conseils des professeurs, qui ont une politique du bureau ouvert. Ca m’a beaucoup plu et je souhaitais me former au management. Or l’EISTI a un accord de double diplôme avec Grenoble Ecole de management. Après mon diplôme d’ingénieur, j’ai suivi cette formation en alternance chez France Télévisions, qui m’a payé cette année d’études. Pour moi, c’est le plus gros apport de l’EISTI : l’école m’a ouvert l’esprit et fait aimer des matières comme le marketing, alors que j’y étais entré pour la technique, l’informatique. Jamais je n’aurais pensé faire une école de commerce quand j’ai commencé mes études !"
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