
Aiden Pierce, un hacker qui vous veut du bien. Le personnage principal du nouveau jeu vidéo d'Ubisoft - Watch Dogs - se présente comme le gardien de Chicago, un geek aussi habile avec les armes traditionnelles qu'avec un ordinateur. Doté de son smarthone, il est capable de pirater les installations électriques publiques, des caméras de surveillance aux feux de circulation, mais aussi d'accéder à n'importe quel compte en banque ou autres données stockées en ligne. Un héros hyperconnecté qui s'inscrit parfaitement dans l'époque actuelle, surfant sur les tendances du big data, du cloud et de la cybersécurité.
Du lancement repoussé au record de ventes
La présentation de ce nouveau titre lors de l'E3 en 2013 avait suscité une grande attente chez les joueurs du monde entier. Douche froide quelques mois plus tard : alors que son lancement était prévu pour la fin d'année, Ubisoft annonce qu'il doit encore peaufiner son jeu, dont le développement est assuré depuis 2009 par les studios de Montréal de l'éditeur.
Les joueurs ne le regretteront pas... et Ubisoft non plus. Lors de sa sortie, fin mai 2014, Watch Dogs réalise le meilleur démarrage de l'histoire de l'éditeur français avec 4 millions d'unités écoulées en une semaine. Au premier trimestre de l'exercice 2014-2015, Ubisoft annonce un chiffre d'affaires record de 360 millions d'euros, une performance qu'il attribue au succès de son nouveau jeu.
Une nouvelle franchise "bankable" pour Ubisoft
Sorti simultanément sur les consoles d'ancienne et de nouvelle générations mais aussi sur PC, ce jeu a clairement bénéficié d'un effet de masse, profitant au passage des très bons démarrages des Playstation 4 et Xbox One. Si Ubisoft n'a pas encore officialisé l'annonce d'une suite, Watch Dogs s'annonce d'ores et déjà comme une nouvelle franchise à succès pour l'éditeur. Un digne successeur pour la série des Assassin's Creed qui s'essoufle avec 13 épisodes au total depuis la sortie du premier en 2007, en comptant les deux derniers opus - Unity et Rogue - annoncés pour la fin d'année.
Julien Bonnet
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