
Sortir du capital d’Orange dans un avenir proche. Pour Emmanuel Macron, l’idée "n’est pas illégitime". Auditionné au Sénat, le ministre de l’Economie s’est montré favorable à une cession d’une partie des 23 % détenus par l’Etat dans l’opérateur télécom (13 % détenus par l'agence des participations de l'Etat et 9,6 % par la Banque publique d'investissement), mais pas dans l’immédiat.
"Dès que les conditions de marché sont bonnes, il faut pouvoir céder", estime Emmanuel Macron, pour qui ce n’est pas encore le "meilleur moment " sur le marché. Le ministre de l’Economie donne un autre horizon : la fin du déploiement du plan fibre, pour lequel l’Etat entend peser en tant qu’actionnaires.
Emmanuel Macron défend "une rotation active" de ses participations publiques. Il a surtout besoin de cash. Les défis de l’Etat actionnaire sont importants. Cette année, il va devoir trouver plusieurs milliards d’euros pour éponger les déboires d’Areva et recapitaliser début 2017EDF. Dans le même temps, la baisse de la valorisation en Bourse de son portefeuille a réduit les marges de manoeuvre de l’Etat. [...]
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