
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, veut y croire : "Glowbl invente l’Internet de demain", a-t-il assuré le 2 décembre lors du lancement du concours mondial d’innovation voulu par le gouvernement. Préférence nationale oblige, cette start-up lyonnaise, spécialisée dans le partage de contenu vidéo et le streaming "live", a été préférée au géant Google pour assurer le dialogue entre d’un côté Arnaud Montebourg et Anne Lauvergeon (qui dirige la commission "Innovation 2030") et quatre intervenants situés au Brésil, aux Etats-Unis et en Israël. Avantage : la plateforme ne limite pas le nombre de participants comme le font Skype ou Google Hangout. Ouvrant ainsi la voie à l'organisation par exemple de concerts où le public pourrait discuter.
Pari sur le Freemium
Derrière ce réseau social de "bulles" vidéo qui emploie 14 personnes se cache Mathieu Labey. Ce développeur informatique sortie de l'Epita en 2003 a multiplié les expériences dans les services informatiques d'entreprises de l'agglomération lyonnaise avant de créer Glowbl en septembre 2011, après cinq ans de développement. Il revendique en cette fin 2013 100 000 utilisateurs et parie sur le "Freemium" : gratuit pour l'utilisation de la version de base, l'outil devient payant pour les fonctionnalités plus avancées, comme la possibilité de s'adresser à toute l'assistance ou l'organisation d'événements commerciaux.
Gabriel Siméon
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