Tout le dossier Tout le dossier
-
IoT
Sécuriser l’internet des objets : un défi industriel loin d'être relevé
-
Cybersécurité
MWC 2016 : L'appel général du CEO d’ARM pour la sécurité des objets connectés
-
IoT
"Les objets connectés ont un défaut majeur : leurs mises à jour ne sont pas signées"
-
Cybersécurité
"Les gens sont déjà en faillite de données personnelles alors que le marché n'a même pas démarré"
-
Télécoms
Le vadémécum des opérateurs pour sécuriser l'Internet des Objets
-
IoT
Ericsson veut sécuriser l'IoT par les services
-
Automobile
Le piratage automobile est une priorité pour Ford
-
Objets connectés
90% des entreprises s'estiment vulnérables sur la sécurité de leurs objets connectés
Ericsson veut sécuriser l'IoT par les services
Ericsson était présent en force au MWC 2016. Au-delà de son travail sur la 5G, l'équipementier suédois s'intéresse aussi de près à l'Internet des objets.
Pour le sécuriser, il privilégie sa solution d'IoT as a Service.
Julien Bergounhoux
Au Mobile World Congress 2016, parmi ses nombreuses annonces (dont des partenariats avec AT&T, Cisco ou Quanta), Ericsson a réaffirmé sa confiance en l'Internet des Objets, dont il pense que le potentiel sera réalisé avec l'avènement de la 5G. Son CEO, Hans Vestberg, prévoit qu'il existera 50 milliards d'objets connectés en 2021. Ericsson faisait d'ailleurs la démonstration sur son stand, en partenariat avec Orange et Intel, d'une technologie LPWA cellulaire (faible consommation et longue portée) baptisée EC-GSM-IoT. Le groupe a également annoncé la création d'une plate-forme de licences pour l'IoT, destinée à devenir une place de marché œuvrant pour les détenteurs de brevets.
Des besoins en sécurité variés
La question de la sécurité de ces objets, elle, est plus délicate. Lors d'une discussion en tête à tête en marge de la conférence, Mikael Bäck, directeur de la stratégie globale d'Ericsson, rappelle que la sécurité n'est pas une préoccupation nouvelle pour l'équipementier télécom, tout en précisant qu'Ericsson s'intéresse désormais à l'ensemble de la pile de protocoles, et plus seulement à une couche spécifique. "Il n'y aura pas qu'un seul levier, explique-t-il. Cela passera par des spécifications, et par des technologies parfois différentes suivant les usages. Nous avons même des serveurs sécurisés pour nos clients, fruit d'un travail poussé avec Intel."
Un risque de fragmentation
Mikael Bäck identifie cependant un risque de fragmentation dans les technologies de communication utilisées, par exemple avec les smart cities ou les constructeurs automobiles qui pourraient être tentés de créer leurs propres réseaux. Une problématique émanant de considérations principalement politiques selon lui, et ce même au sein du travail sur la 5G. Certains acteurs, comme Korea Telecom, se sont en effet engagés à déployer de nouvelles technologies très tôt, et devront nécessairement faire des choix sans attendre un consensus général.
IoT as a Service
Pour le moment, Ericsson privilégie une gestion de l'Internet des Objets par le service, baptisée IoTaaS. "Notre approche de la sécurité se base sur une surveillance poussée du statut cyberphysique des équipements, explique Maria Archer, global business lead pour l'IoT as a Service chez Ericsson. Les informations sont analysées et compilées sur un tableau de bord, et des alertes sont déclenchées suivant les besoins."
En effet, l'importance n'est pas la même si un capteur de température est compromis dans une centrale nucléaire que s'il l'est dans un parking souterrain. Cette approche flexible (dont les conditions varient aussi par pays), développée en partenariat avec Intel, à l'avantage de s'adapter à pratiquement toutes les industries.
Ericsson veut sécuriser l'IoT par les services
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER