Et les secteurs les plus perturbés par le numérique sont…
Les médias, les télécoms et la banque sont les secteurs les plus touchés par la révolution numérique, selon le baromètre de Russell Reynolds Associates, publié par la Harvard Business Review.
Mais aucun secteur n’est épargné.
Et les leviers pour suivre le rythme sont pour les mêmes pour tous : un catalyseur (souvent le CDO), une culture de la donnée et l’engagement de la direction.
Chaque année, le cabinet Russell Reynolds Associates interroge plus de 2000 cadres dirigeants sur l’impact du numérique sur leur industrie. Il édite un baromètre indiquant, pour 15 secteurs, le pourcentage des cadres interrogés qui ont répondu que leur entreprise serait modérément ou massivement perturbé par le numérique au cours des 12 prochains mois. Sans surprise, les plus inquiets sont toujours dans le B2C, avec en tête les médias (72%), les télécommunications (64%) et les services financiers aux consommateurs (61%). Bonne dernière, l’industrie est quand même considérée comme "disruptée" par 39% des répondants.
manque d'agilité des RH
90% de ces organisations prétendent avoir une stratégie numérique en place. Mais le rythme effréné du changement a créé un déficit de compétences, qui empêche bon nombre de ces organisations de d’agir plus rapidement. Car si plus de la moitié des personnes interrogées pensent être entourées des bonnes compétences pour définir la stratégie numérique, seuls 20% considèrent leur RH à même de se transformer, classant même ces métiers encore plus bas que la finance, une fonction pourtant réputée pour son manque d'agilité.
Les 3 leviers du digital
Les consultants ont néanmoins identifié les 3 leviers d’actions pour aider les entreprises à suivre le rythme des transformations à mener. Il faut d'abord trouver un catalyseur ayant le pouvoir de perturber les modèles de pensée et d’affaires traditionnels pour accélérer la transformation. Il s’agit souvent du directeur numérique (CDO). Mais son rôle doit être correctement défini et sa place appropriée dans l’organisation.
Le deuxième levier consiste à mettre en place une culture de la donnée, l'essence du numérique, qu'il faut maîtriser. Celui qui a les données a le pouvoir de prendre des décisions stratégiques. Les organisations qui favorisent une culture de la prise de décisions fondées sur des data seront dans une position plus forte pour surmonter les changements à venir affirme l'étude.
Le troisième levier est l’engagement des dirigeants. Rien ne sert de nommer une CDO (ce que 23% des grandes entreprises ont fait) si la direction n’est pas pleinement impliquée dans la transformation numérique.
Et les secteurs les plus perturbés par le numérique sont…
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir