Exelus lève 3 millions d'euros pour s'imposer dans la télémédecine avec sa solution Nomadeec

Exelus a annoncé jeudi 19 septembre 2019 avoir levé 3 millions d'euros. La start-up bordelaise est connue pour avoir mis au point Nomadeec, une solution de télémédecine mobile. Avec cet apport financier, Exelus, qui a déjà levé un million d’euros en janvier 2017, veut continuer à se développer en France et conquérir de nouveaux marchés européens et africains.

Conquérir le secteur de la télémédecine avec Nomadeec

Nomadeec est une plateforme mobile qui fonctionne sur tablette ou PC. Elle permet aux agents paramédicaux (secouristes, ambulanciers, pompiers…) de réaliser des bilans ou examens cliniques à l'aide de dispositifs médicaux connectés et de les partager en temps réel avec un médecin à distance. Cette solution permet non seulement d’homogénéiser le suivi des patients mais aussi de mettre en place une prise en charge "personnalisée" avant leur éventuelle arrivée à l’hôpital.

Si dans un premier temps Exelus a visé le marché des services d'urgence, la start-up se positionne désormais sur le marché plus large de la téléconsultation et de la télé-expertise en lien avec les services hospitaliers ou des professionnels libéraux. Par exemple, un Ehpad qui se dote d'une solution Nomadeec couvre l'ensemble des besoins de télémédecine de ses résidents. Exelus va déployer sa solution Nomadeec dans 354 établissements du réseau d'OPEA d'ici à trois ans. Ce dernier, spécialisé dans la prise en charge de la dépendance (maisons de retraite, clinique de rééducation et de psychiatrie, service à domicile), vient de participer à sa levée de fonds.

Doter Nomadeec de fonctionnalités de réalité augmentée

Grâce à ce tour de table, la jeune pousse veut aussi poursuivre ses efforts de R&D. Exelus cherche notamment à doter sa plate-forme Nomadeec de fonctionnalités de réalité augmentée. Le Bordelais s'est rapproché de la start-up HoloForge Interactive pour réaliser ces développements présentés au CES 2018. Exelus ajoute aussi dans une communiqué vouloir "poursuivre des avancées en matière de R&D sur des projets d'IA". Le but est d'aider le médecin dans sa prise de décision en détectant par exemple les interactions médicamenteuses.

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