
Farfetch annonce une nouvelle acquisition. Le site qui met en relation des boutiques de vêtements, chaussures, accessoires et bijoux avec des consommateurs s'offre l'agece de marketing digital : Curiosity China. Objectif : renforcer sa présence sur le marché chinois, et ce, en ciblant directement les clients sur les réseaux sociaux.
De l'Europe à l'Asie, Farfetch prend de l'espace
Farfetch est une startup créée en 2007 par un entrepreneur Portugais, José Neves. D’abord implanté à Londres et à Lisbonne, Farfetch possède un site traduit dans de multiples langues, qui réunit des consommateurs en Europe : Angleterre, France, Espagne, Allemagne, Portugal, mais aussi en Russie et en Asie : Japon, Chine, Corée. Son succès est tel qu’aujourd’hui, le site génère 30% des ventes de ses boutiques partenaires, qui sont au nombre de 900. Farfetch livre dans plus de 170 pays, des vêtements de toutes sortes de marques, avec un axe sur le luxe et les créateurs.
Des acquisitions pour conquérir le marché du luxe
Cette dernière particularité explique la volonté de Farfetch de prendre une longueur d’avance sur ses concurrents chinois en s’offrant CuriosityChina, la société qui utilise les réseaux sociaux pour cibler des clients avec WeChat, et faire de la gestion de relations client. Les consommateurs chinois représentant environ un tiers des clients du marché du luxe, le rapprochement de Farfetch de CuriosityChina n’a rien d’étonnant. C'est un moyen clé pour booster sa présence sur le marché chinois,
Il est à noter qu’en parallèle, Farfetch conserve les trois co-fondateurs de CuriosityChina. L’une devient Directrice Générale de Farfetch en Chine, un autre prend la responsabilité de la publicité en Chine, tandis que le dernier est nommé CTO de l'entité chinoise de l’entreprise.
Cette acquisition intervient dans la continuité d’une série de rachats : Browns, une enseigne de mode londonienne, et Style.com, un site Internet en vogue. Par ailleurs, TechCrunch dévoile dans un article que Farfetch prévoit une IPO de 6 milliards de dollars, soit un peu plus de 5 milliards d’euros. Tout laisse à penser que les emplettes de la firme ne s’arrêteront pas là.
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