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Livraison à domicile, box solidaires : la start-up française Optimiam ne manque pas d’idées pour trouver de nouveaux débouchés pour les invendus alimentaires. Et éviter le gaspillage.
Sylvain Arnulf
Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l’équipe d’Optimiam n’économise pas son énergie. Cette start-up créée fin 2013 a mis au point une plate-forme de vente de produits alimentaires avec un double objectif : permettre aux commerçants de ne pas jeter leurs invendus de la journée, et faire profiter les consommateurs de produits frais à tarif réduit.
Des box de produits invendus (mais frais)
Depuis deux ans, l’équipe de la start-up parisienne (15 personnes) cherche à rendre son appli mobile dédiée aux invendus alimentaires, avec des promotions éphémères, toujours plus attractives, aussi bien pour les consommateurs que pour les commerçants. Dernière trouvaille, depuis octobre 2016 : la mise en vente de box, les Optibox, plutôt que de produits unitaires. "Il s’agit de box surprises créées tous les soirs, quelques minutes avant la fin de service, à partir de produits invendus", explique Raodath Aminatou, co-fondatrice de la start-up. "Cela rend la gestion des stocks plus simple pour les commerçants, qui ne savent pas forcément le matin quel type précis de produit va rester en stock le soir". La promesse, pour le client, est d’accéder à des produits – viennoiseries, sandwiches, pâtisseries – à moitié prix, dès 3 euros. Ces box sont payées en avance via l’appli. "Avec ce système, les clients sont plus enclins à ré-effectuer un achat", juge la CEO. "C’est un levier de fidélisation".
Les box sont progressivement lancées dans les arrondissements parisiens : d’abord le 10e au lancement, puis le 11e. Le 7e est prévu en janvier 2017. Au passage, la start-up a fait évoluer son business model : alors qu’elle faisait payer une inscription aux commerçants pour que leurs produits soient référencés, elle prélève désormais une commission sur chaque transaction.
Une version solidaire, avec stuart
L’Optibox est aussi déclinée en version solidaire, pour les fêtes. Les utilisateurs de l’appli peuvent offrir un ou plusieurs repas à des personnes dans le besoin. Les dons sont distribués via des associations. Les produits sont récupérés grâce à un partenariat avec l’entreprise de livraison urbaine Stuart. Optimiam rôde ainsi un système de livraison de box alimentaires qu’elle souhaite généraliser en 2017, pour éviter à ses clients d’avoir à passer chez le commerçant pour récupérer le produit souhaité.
Toujours plus de points de vente partenaires
La plate-forme revendique 110 000 utilisateurs et 400 points de vente partenaires en Ile de France, à Lyon, Bordeaux, Nice et Lille. Parmi eux, des commerces indépendants (boulangeries, sandwicheries, salons de thé) mais aussi des chaines de restauration rapide et enseignes de grande distribution, comme Monoprix, Carrefour, Casino, Simply Market.... La start-up veut multiplier les partenariats pour développer son offre et démultiplier son action anti-gâchis. Elle dit avoir permis la vente de 20 tonnes de nourriture en deux ans, mais ce n’est qu’un début. Avec d’autres start-up, Optimiam ambitionne de créer un véritable marché de la seconde vie des produits alimentaires pour mettre fin au scandale du gaspillage de denrées à grande échelle.
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