
Ford continue de s'intéresser aux nouvelles formes de mobilité qui l'éloignent de son activité historique de "simple" constructeur automobile. Il fabrique des vélos, teste l'autopartage, développe des services autour du parking… Et se voit désormais en fournisseur de mobilité à la demande.
Le constructeur américain lancera en mars une expérimentation à Kansas City. Un partenariat public-privé qui associe le service public de transports (Kansas City area transportation autority) et un opérateur (Bridj) pour créer un service de mini-bus à la demande. Ford mettra à disposition du programme dix navettes Ford Transit, un modèle fabriqué dans l'usine Ford de la ville. Des vans modifiés pour accueillir jusqu'à 14 passagers.
DES BUS QUI CARBURENT À LA DONNÉE
Les utilisateurs pourront réserver leur trajet à l'avance sur l'application mobile de Bridj. Le tarif sera un peu plus élevé qu'un ticket de bus classique, mais moins cher qu'une course en taxi. Une fois le voyage confirmé, l'usager se fera guider jusqu'au lieu où la navette viendra le récupérer. L'agglomération de Kansas City sera maillée avec des centaines de "hotspots" non permanents où les navettes pourront prendre des passagers.
Le système se veut, en théorie, plus souple et flexible qu'un réseau de transports classique, la technologie de Bridj permettant d'anticiper les pics de demandes et de s'adapter aux habitudes des habitants, grâce à l'analyse des données. Le nouveau réseau vise à fournir le bon niveau de mobilité au bon moment, pour améliorer par exemple la desserte des zones industrielles le matin et le soir.
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