
Le conglomérat japonais Fujifilm a annoncé le 2 juin être victime d'une cyberattaque. Surtout connu pour ses produits d'imagerie numérique, l'entreprise qui propose également des produits dans le domaine de la santé, a été contrainte de fermer certaines parties de son réseau mondial afin d'éviter la propagation de l'attaque.
Fermeture partielle du réseau
L'entreprise a confirmé que son siège à Tokyo a été touché par une cyberattaque. Fujifilm évoque une attaque par ransomware sans fournir plus de détails. "Fujifilm Corporation mène actuellement une enquête sur un éventuel accès non autorisé à son serveur depuis l'extérieur de l'entreprise", écrit simplement la société. Afin de mener ses investigations, la Fujifilm a partiellement fermé son réseau et l'a "déconnecté de toute correspondance externe", peut-on lire.
Le PDG d'Advanced Intel, Vitali Kremez, a déclaré que la société avait été touchée par le virus Qbot au moyen d'une campagne de phishing, rapporte Bleeping Computer. Fujifilm donnera peut-être plus de détails après son enquête.
Les attaques par ransomwares explosent dernièrement. En 2020, en France, les signalements d'attaques par rançongiciels ont augmenté de 255 %, selon l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Les hackers ciblent aussi bien des petites entreprises que des multinationales. Récemment ce mode d'opération a paralysé le plus grand opérateur d'oléoducs américain Colonial Pipeline, et mis à mal des tonnes de données médicales en Irlande et en Indonésie.
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