Gemalto fait de la sécurisation des données l’un des piliers de sa croissance

Le leader mondial de la carte à puce mise sur le développement du cloud, de l’Internet des objets et du Big Data pour imposer ses solutions de sécurisation des données. Avec le rachat de l’américain SafeNet, il s’estime en position pour répondre de façon globale à ce problème.

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Gemalto fait de la sécurisation des données l’un des piliers de sa croissance

La sécurité numérique, c’est sa spécialité. Mais Gemalto veut aller plus loin en devenant la référence dans la sécurisation des données. "Nous sommes à l’aube d’un changement de paradigme, estime Jean-François Schreiber, vice-président senior en charge des activités de sécurité. L’approche traditionnelle, qui consiste à ériger un mur, ne suffit plus à garantir la sécurité des données. "

Aujourd’hui, selon Gemalto, la sécurité des données repose sur la mise en place d’une forteresse avec un système de contrôle d’accès strict à l’aide d’un procédé d’authentification forte, très difficile à casser. "Avec le développement du cloud, de l’Internet des objets et du Big Data, les points d’entrée des données se multiplient et le mur censé les protéger devient poreux, constate le patron de l’activité sécurité chez Gemalto. Il faut en plus sécuriser les données à l’intérieur du système en les cryptant et gérer les clés de cryptage de façon sécurisée. La meilleure solution pour la gestion des clés est physique sous la forme de carte à puce ou de coffre-fort électronique. "

Coffre-fort électronique

Gemalto est déjà présent dans l’authentification forte, le cryptage des données et la gestion des clés de chiffrement sur carte à puce. Le rachat l’été dernier de l’américain SafeNet lui apporte le maillon manquant à son offre de sécurisation des données : le coffre-fort électronique. Selon Jean-François Schreiber, SafeNet est le seul au monde, avec le français Thales, à maîtriser cette solution.

Gemalto fait de la sécurité des données un des piliers de sa croissance dans le cadre de son plan stratégique lancé en 2013. Objectif : atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2017 dans les plates-formes de services qui incluent la sécurité, contre 400 millions d’euros en 2013. Le rachat de SafeNet apporte un chiffre d’affaires supplémentaire de 350 millions d’euros. Olivier Piou, directeur général de Gemalto, devrait tenir compte de cette acquisition en relevant son objectif. Mais Gemalto devra se confronter à des géants américains de la sécurité comme Symantec, RSA Security (du groupe EMC) ou encore IBM.

Ridha Loukil

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