
Devoir sur table(ette et autres ordinateurs) pour les entrepreneurs de la fintech : les chefs d'entreprises qui le souhaitent peuvent depuis le 23 novembre inscrire leur jeune pousse au Global fintech challenge. Les inscriptions sont ouvertes pendant 6 semaines. Pour décrocher le gros lot de ce concours international, la concision est de rigueur : les entrepreneurs devront taper dans l'œil du jury grâce à un pitch en ligne de deux minutes maximum.
Un label décerné en février 2016
Gestion d’actifs, Internet des objets, banque de détail, blockchain, paiements, big data, cybersécurité… Toutes les écoutilles sont ouvertes, les organisateurs ne veulent surtout pas passer à côté d'une innovation majeure. Le label "Best fintech start-up 2016" sera attribué aux 100 meilleurs projets en février 2016. Différents prix seront par ailleurs attribués aux entrepreneurs en fonction de leur secteur d'activité.
L'organisation de cette compétition est un symptôme : la fintech va se structurer fortement ces prochaines années. Les liens entre les start-up et les acteurs traditionnels du secteur vont se multiplier. Le Global fintech challenge est organisé par Agorize, une jeune pousse parisienne fondée en 2012 qui développe des plates-formes de concours d'innovation en ligne. Elle a fédéré autour de ce projet différents acteurs de l'écosystème financier : des banques, des assureurs, des incubateurs, des fonds de capital-risque, des entreprises de conseil…
BPCE et Covea partenaires
BPCE (Banques Populaires Caisses d'Epargne) s'est par exemple associée au concours. Le groupe recherche par ce biais de jeunes pousses susceptibles de bouleverser le secteur de la banque privée. Il promet 30 000 euros en tout et la signature d'un éventuel contrat aux start-up qui sauront le convaincre de leur potentiel disruptif. L'assureur tricolore Covea veut de son côté débusquer des "insurtech" (start-up de l'assurance) et leur promet 20 000 euros.
Le concours est également soutenu par des cabinets de conseil, comme le spécialiste de la banque et l'assurance Stanwell. Grâce au Global fintech challenge, il aura accès à un vaste catalogue de jeunes pousses, dont il pourra proposer les services à ses clients. Des incubateurs (Startupbootcamp) et des fonds de capital-risque (Prohaus group) se sont également investis dans cette compétition.
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